« derrière l'écran »

PSEUDO/PRÉNOM ∞ Elodie/Dodixe
TU VIENS D’OÙ ? ∞ Bazzart évidemment.
IMPRESSIONS ∞ il est parfait .
AVATAR ∞ Sean O'pry.
AUTRES ∞ je vous aiiiiiiiiiiime

prénom ∞ Je m'appelle Sir Carson-Ail et si cela vous gêne, alors allez vous faire foutre car ce prénom est purement écossais; nom ∞ Maxwell... Beaucoup croient que ça peut être un prénom, ils n'ont pas tort; âge ∞ vingt-cinq ans, mais généralement on pense que je suis plus jeune... C'est marrant comme les gens peuvent se fourvoyer seulement à l'apparence d'un homme; date de naissance ∞ Je suis né une froide nuit de 25 Décembre 1987; lieu de naissance ∞ Je suis né ici même, à Kelso, mes ancêtres faisaient partie des bâtisseurs de la ville; métier/études ∞ J'ai fini mes études il y a bien longtemps, aujourd'hui, je suis notaire, si on veut habiter par ici, il faut se frotter à moi; situation financière ∞ Je n'ai pas à me plaindre, disons que l'héritage familial fut très rentable; statut civil ∞ Cœur à prendre pour certains, j'aime m’appeler un célibataire ou mieux encore, un vagabond; groupe ∞ Baile Aois, j'habite une petite maison peu discrète dans le coeur historique de la ville, un monument familial qui se passe de génération en génération; qualités ∞ débrouillard, observateur, joueur, franc, fidèle, bienveillant; défauts ∞ cynique, prétentieux, charmeur, bougon, peu bavard, inquisteur ; loup ∞ Je suis loup par hérédité, mes deux parents l'étaient ainsi que mes grands-parents, un autre de nos "patrimoines"; rang & meute ∞ alpha de la meute pacifiste;

Son regard. Elle a quelque chose de divin… D’insaisissable. J’aurais aimé capturer de mes mains tendues son image sans jamais réussir à l’attraper. Insaisissable. Elle aurait été ma reine, mon amour, mon ange. Je lui aurais offert monts et merveilles sans ne rien demander en retour à part la douceur de ses bras. Elle ne voulait rien de moi. Elle voulait seulement me voir, m’avoir, continuer la lignée et faire naitre la vie et renaitre l’amour dans les yeux d’un homme riche comme crésus. Moi… Qui suis-je ? Son enfant unique, la chair de sa chair et l’être qui lui ressemble le plus. J’ai hérité d’elle beaucoup de choses. Mon physique. Mon sarcasme. Mon intelligence. Elle aurait pu littéralement dominer le monde par la douceur de ses cuisses mais personne n’y faisait attention parce qu’elle n’en éprouvait pas le besoin. Insaisissable. Elle marchait dans les rues de la ville, me tenait fermement par le poignet et m’emmenait faire les courses en sa compagnie. Ses yeux luisaient d’une certaine froideur alors qu’elle entrait dans l’épicerie et alors qu’elle souriait aimablement à la vendeuse, j’aurais cru qu’elle était devenue une autre personne. « Madame Maxwell ! Bonjour !! Comment allez-vous et oh… Mais c’est Carson que je vois là ! Il a bien grandit ! Il a quel âge maintenant ? Cinq ans ? ». « Sept… Il a sept ans. ». Elle répondait toujours avec le moins de mots possibles, elle ne vivait pas ici pour se faire des amis, non, elle s’en foutait des possibles rencontres qu’elle pouvait faire. Elle avait vécu dans ce trou paumé depuis sa plus tendre enfance, avait craqué sur le fils du notaire et s’était dit qu’il ferait un bon partit. Ses parents l’avait poussée au mariage et à dix-neuf ans, elle arrêtait les études et devenait Madame Maxwell, femme haït de la plupart de ses anciennes amies dans la ville… Les Maxwell faisaient peur, littéralement, ils avaient une certaine aisance à la domination par le regard, au self-control et au… rabaissement de son prochain… Ça aussi, j’en ai hérité… D’où mon incapacité à devenir social et agréable avec qui que ce soit… Mais je le vis plutôt bien. « J’aimerais avoir une miche de pain, quelques légumes et trois morceaux de veau s’il vous plait. ». Elle laissa l’épicière se hâter à la tâche et se tourna vers moi avec un grognement, elle ne semblait pas aimer la façon avec laquelle je reluquais les sucettes, on aurait dit qu’elle allait me dévorer du regard. A chaque fois qu’elle me regardait comme ça, je sentais un tremblement parcourir mes membres, elle était terrifiante, et elle le savait parfaitement. Bientôt la vendeuse nous ramenait ce qu’avait demandé ma mère et nous partîmes après avoir payer. Le froid dehors me glaçait le sang, une neige fine reposait en une large couche dans les rues et les bottes chaudes étaient de rigueur. Les autres enfants jouaient dans la rue, s’envoyaient des boules de neiges et rigolaient fort. Ma mère les observa quelques secondes et soupira en marmonnant dans sa barbe, me trainant plus vite encore comme si elle avait peur que je souhaite m’enfuir pour les rejoindre. L’envie n’en manquait pas mais dés qu’ils me virent, ils me fixèrent. Je connais ce regard. Celui des autres enfants qui me connaissaient et qui me jugent. Je ne vais pas à l’école, MOI. Je suis des cours à domicile par un professeur qui réside dans notre domaine, ma mère n’aime pas l’idée de me voir sortir seul de la maison et aller tisser des liens avec d’autres enfants qui pourraient un jour désirer s’immiscer dans notre maison. Ils murmuraient, et me fixaient, encore et encore. Ma mère les avait vu, elle ne m’adressa pas un regard tout en prononçant ces quelques mots. « Tu vas devoir apprendre à vivre en solitaire Carson… Pour l’instant, tu te sens normal, vivant, respirant un air commun à tous ces gens, mais bientôt tu verras qu’en réalité, vous êtes plus différents que tu ne le penses… Et tu dois t’en protéger. ». Sur le coup, je ne comprenais pas réellement ce qu’elle tentait de me dire, restait silencieux, absorbé par la route blanche qui s’étendait à perte de vue. Aujourd’hui, je me rends compte qu’elle n’avait pas tord. J’étais différent. Un sang différent coulait dans mes veines, un sang qui me rendra extrêmement fort et horriblement vulnérable à la fois… Mais honnêtement… Qui à cet âge-là pourrait comprendre ce qu’elle voulait dire avant même d’avoir vécu une transformation réelle et avérée ?


première transformation et prise de conscience ect...


incendie, mort des parents, incompréhension, prise de position;