| Sujet: Whiteraven - Wolf's rain at Kelso Mar 28 Aoû - 19:10 | |
| Jackson Bran ∞ Whiteraven « derrière l'écran »PSEUDO/PRÉNOM ∞ Nomade/M.TU VIENS D’OÙ ? ∞ d'ici mais surtout d'ailleurs IMPRESSIONS ∞ le design , le CONTEXTE AVATAR ∞ Shane WestAUTRES ∞ Neela j'te kiffouille toi et ton sénar « My heart is like an open highway. Like Frankie said, "I did it my way". I just wanna live while I'm alive 'Cause it's my life » prénom ∞ Jackson Bran; nom ∞ Whiteraven; âge ∞ 25 ans; date de naissance ∞ 18 mars ; lieu de naissance ∞ Wiltshire ( Sud Est de l'Angleterre)i; métier/études ∞ flic; situation financière ∞ moyenne; statut civil ∞ célibataire; groupe ∞ CÓNAITHE;; qualités ∞Taquin, protecteur, fier, averti, insoumis, Audacieux,; défauts ∞ Impulsif, Rancunier, Méticuleux, Curieux, imprévisible, méfiant; loup ∞ par hérédité (sa mère); rang & meute ∞ omega ; présent seulement pour les liens du sang. QUE PENSEZ-VOUS DE L'INCENDIE DE 1998 ? Une déclaration. Ils nous ont défiés ouvertement et pas seulement ma famille qu’ils ont décimée, emportant dans leur sauvagerie femmes et enfants, mais toute notre espèce entière. Ce geste ne restera pas impuni, ce n’est qu’une question de temps. Quelques différents entre meutes nous ralentissent et comme je suis du genre solitaire, j’aime les exterminer à ma manière, même si cela va à l’encontre des principes qui m’ont été enseignés par mes pairs. Cet incendie a attisé notre soif de vengeance et le jour viendra où les lycans prendront le pas sur cette décadente société aux principes déroutants. La peur de l’inconnu les ronge… quant à moi, j’irais les hanter jusque dans leurs songes, les traquerais et me délecterais de leurs chairs tuméfiées une fois ma nature révélée sous leurs yeux terrifiés. POUR VOUS DEVENIR LOUP A SIGNIFIÉE QUOI ? BÉNÉDICTION OU MALÉDICTION ? La bonne question serait plutôt " Combien de temps avant de savoir se contrôler totalement?" Ce n’est qu’une question de temps passé auprès des siens, d’apprentissage. Être lycan n’est pas une tare, et j’y vois aujourd’hui bien plus qu’un avantage : Cicatriser plus rapidement, voir, sentir au-delà de la perception du commun des mortels. Se sentir plus fort, plus résistant, plus puissant que tout ce que vous pouvez vous imaginer. La liberté, la possibilité de réaliser le moindre de nos désirs. Être capable de tuer par simple envie, succomber à la douce frénésie sous une lune moirée. Mais je l’avoue, cela n’a pas toujours été ainsi. Avant de maitriser ma condition, chaque pleine lune était appréhendée, ma nature perçue comme une malédiction. Je ne m’acceptais pas, par peur de ne pouvoir me contrôler, de courir seul à ma perte. A présent c’est le seul souvenir pertinent que j’ai de ma mère, un héritage que je défendrais jusqu’à la mort. Ils nous ont décimés parce que nous étions anormaux, et ce sont ces mêmes anomalies qui me permettent aujourd’hui de prendre ma revanche. QUE PENSEZ VOUS DE KELSO ? DEPUIS COMBIEN DE TEMPS VOUS Y VIVEZ ? POURQUOI VOUS Y ÊTRE INSTALLÉ ? C’est une ville comme une autre, mais seulement en apparence. Contrairement à Neela, je m’intéresse à Kelso non pas par nostalgie mais parce qu’elle représente un défi à mes yeux. Elle regorge de chasseurs ce qui en fait aujourd’hui une ville fort intéressante. Nous nous sommes implantés ici en 2004 après le meurtre de mes proches, tout à fait par hasard. AVEZ-VOUS DÉJÀ EU AFFAIRE A DES CHASSEURS ? VOUS FONT-ILS PEUR ? Durant nos jeunes années, on nous a appris à les craindre, à les fuir. Et puis vint un jour où nous sommes retrouvés seuls faces aux dangers. Il a bien fallut s’endurcir… pour elles. Pour protéger Neela, Mila et Lina, j’ai dû apprendre à devenir plus méfiant, plus fort et plus rusé, mais surtout plus mauvais et m’écarter de la voie tracée par mon aïeul, ce que je n’ai jamais regretté. Je suis une tête brulée, curieux d’en apprendre toujours plus sur eux, sur leur communauté. Là j’ai compris : la chose la mieux cachée est celle que l’on expose au grand jour. Je flirte avec l’ennemi pour intégrer son monde, me fais passer pour ce que je ne suis pas auprès de lui sans éveiller ses soupçons et en apprend plus sur ses habitudes. QUI EST LE/LA PLUS SEXY DU STAFF ? La question piège..... J'aurais dit Iagan pour sympathique mais c'est "sexy"....c'est mon dernier mot JP
children of the wild ones « Je m’aperçois aujourd’hui que je n’ai jamais eu le contrôle de ma destiné, que les miens m’ont formaté à devenir la clameur d’un avenir meilleur, à l’encontre de mes opinions à présent forgées. C’est un peu las et haineux que j’écris ces quelques lignes… à toi mon fils, ma fille, qui plus tard lira la vérité sur tes malignes racines… » « Grandir heureux bercé d’illusions, aveuglé par des contes de fées, cela a toujours été le rêve de chacun, mais surtout ma réalité. Je me suis toujours demandé pourquoi notre famille était aussi soudée, bien plus qu’une autre, ce qui a sans doute éveillé leur curiosité, source de tant d’atrocités. A la petite école déjà on nous prenait pour des excentriques vivant tous sous le même toit ou résidant dans le même quartier. Et bien qu’en avance sur nos âges, nous ne nous étions aperçus de rien, bien trop comblés par notre bonheur sous l’affectueuse surveillance de nos parents respectifs. J’aurais aimé qu’il en soit toujours ainsi.
C’est à ma seizième année qu’une tragédie bouleversa nos paisibles existences : un secret de famille fut dévoilé, le genre de confidences qui plonge tous les membres d’un même clan dans un véritable bain de sang. Le premier qu’ils prirent pour cible fut mon oncle Jasper, père de deux jumelles en bas âge. Un soir d’octobre, suite à l’appel du plus sage d’entre nous, ma mère quitta le foyer pour aller à sa rencontre. De cette confrontation je n’en su pas plus, seulement qu’Elena, au caractère si tranché d’ordinaire, eu bien du mal à trouver les mots pour m’apprendre un fait sortant totalement de l’ordinaire. Je me souviens encore de sa stupide supplique quand elle se posa à mes côtés…. « Jackson… dis-moi nous n’avons jamais vraiment abordé le sujet mais,… quand tu es en colère, tu te laisses facilement emporter non ? » J’avais haussé les épaules niaisement. A mes yeux cette question n’avait lieu d’être. J’étais un adolescent qui se cherchait encore : faire preuve d’agressivité était tout à fait justifié bien que parfois il m’arrivait de me sentir bien plus fort que la majorité des lycéens. Elle essaya aussitôt de me rassurer en soulignant que je n’étais pas le seul, que nous étions tous des « monstres » de père en fils, de mère en filles… Même mes petites cousines étaient touchées par cette effrayante malédiction. Adam, mon père, était resté à l’écart de cette conversation, peu concerné pour l’heure bien qu’irrité à la vue de ses traits marqués. Je me souviendrais toujours du regard qu’il me lança ce soir-là. J’avais eu l’impression d’être épié tendrement par un étranger.
On me conduisit alors auprès de Gérard que je haïssais soudainement pour tout ce qu’il représentait, la source de nos malheurs, de cette horreur qui coulait en chacun de nous. De l’amour j’éprouvais à présent une aversion profonde et tentait de l’imaginer sous sa forme diabolique. Mais cette sensation disparu lorsqu’il posa sa main sur mon épaule, lourde et rassurante, et que sa voix emprunte de compassion vint rassurer mon cœur meurtri par la trahison. C’est ainsi qu’il nous pris en tutelle, moi et Neela, durant un an jusqu’à ce qu’il soit blessé sous nos yeux une nouvelle fois. De cette nouvelle agression les choses s’envenimèrent un peu plus chaque jour : nous étions devenus méfiants, alertes, nos moindres sens en perpétuel éveil. Adam, ainsi que tous les humains rattachés à notre famille, choisit de partager notre peine. La meute venait de s’agrandir lorsqu'ils repassèrent à l’action, beaucoup mieux préparés qu’auparavant. Seuls quatre d’entre nous parvinrent à s’enfuirent : moi, Neela et les deux jumelles. C'est ainsi que nous sommes devenus notre propre meute, sans attache, sans alpha, sans limites d'aucune nature... Voilà comment ton père est devenu un lycanthrope méfiant, comment il se justifie de trouver plaisant à manipuler son monde pour protéger les siens... Tu seras sans doute amené à en faire de même quand le jour sera venu. »
children of the wild ones Jackson n'a alors que 18 ans. Lui et ses cousines se sont installés à Kelso il y'a peu de temps. Comme un adolescent tout à fait banal, il a choisi d'étudier le droit. Mais il a bien du mal à se contrôler durant les pleines lunes, affecté par les événements de l'année passée. Tout ce que son grand père, feu Gérarg l'alpha de leur ancienne meute, lui a appris a été oublié ainsi que les valeurs qu'il lui avait inculquées... La dame aux funestes présages força l'ouverture de la porte en fer, dont les charnières vieillissantes gémirent sous le poids de leur âge. Quand le panneau de métal heurta le mur, le fracas retentit comme un coup de tonnerre dans l'entrepôt. Elle toussota, son bras masquant son visage pour la protéger de la pestilence. " Comment peut-on trouver plaisir dans une telle puanteur?" " C'est à se demander ce que vous recherchez en ce lieu alors...partez." La pièce était froide et la lumière crue n'était pas pour y ajouter une once de chaleur. Quelque part dans la pénombre, Sienna aperçut le tintement d'une chaine entravant les chairs meurtries d'une silhouette méconnue. Les rats chicotèrent, détalent ici et là sous les éclats d'une nouvelle lune resplendissante. Son regard perçant s'attarda sur l'origine de ces paroles empruntes de colère. " Quittez ce lieu." Ses yeux s'adaptèrent très rapidement à cette pénombre devenue au fil des ans comme une seconde peau. La délicate jeune femme s'approcha précautionneusement de l'établi et laissa ses doigts voguer gracieusement au-dessus des divers objets contemporains. " Foutez-moi le camp! " Un murmure s'éleva d'entre les lèvres vermeilles de cette prédatrice, son sourire odieusement adressé au pauvre diable enchainé. " Que diable tentes-tu de prouver sac à puces? " Le captif la fustigea d'un regard méprisant, bien trop furieux par le ton condescendant de la lady pour s'apercevoir de la véritable nature de son assaillante. " Cette odeur..." Sienna Withman, la douce effluve émanant de sa peau trahissait son lien de parenté avec l'un des auteurs du génocide perpétré l'an dernier. Elle ouvrit un tiroir qu'il lorgnait de temps à autre involontairement, empoigna avec délectation l'arme à feu et en usa sans hésitation. Jackson se redressa en chancelant pour riposter, le sang s'écoulant de sa profonde entaille à la joue. La balle n'avait fait que de le frôler. Trop tard. Ses yeux de jade luisants, dénués de toute expression humaine hormis celle de la cruauté la plus abjecte, se mirent à le fixer alors qu'elle empoignait une seconde arme dissimulée sous son chemisier.
Elle adorait parier, non pas avec des cartes à jouer, ni même avec de l'argent. La vie et la mort constituaient de bien meilleurs enjeux. Encore que tout cela dépendait d'avantage de la volonté que de simples règles édictées. De ce genre de divertissement macabre, Sienna Withman sortait toujours gagnante. Mais cette nuit là...
Quatre heures plus tard, le corps d'un jeune homme d'une vingtaine d'années fut retrouvé à l'orée du comté par des promeneurs insouciant. C'est sous un drap de lin blanc qu'il patientait, silencieux et immobile. Tapi derrière l'immense nappe de brouillard, son esprit tourmenté culpabilisait suite à sa dernière rencontre. La seule femme présente dans la pièce souleva alors le linge d'un geste théâtrale, lassée de devoir une fois de plus nettoyer les conneries de la nature humaine. Le yeux de l'infirmière roulèrent, incrédule, sur les traces de brulure provoquées par les blessures dans l'aine ayant entrainé cet état végétatif. Elle se borna à l'observer pendant quelques instants. Sa peau sur le pourtour de la plaie prenait une teinte bleue verdâtre, d'autant plus effrayante sous la lumière de la lampe à hydrogène de la salle stérilisée. Après avoir méticuleusement détaillé l'inconnu, elle l’emmena au bloc et les outils prirent le relais dans le but d'extraire les fragments de ce qui fut des balles argentées. Durant un court laps de temps, les tissus restèrent inertes puis doucement se refermèrent. Le poison de une fois extirpé, la vie reprit ses droits, très lentement. Dans cette pièce pourtant glaciale, Jackson sentit une vague de chaleur l'envahir. A l'évidence, l'instinct de survie animait encore l'esprit du lycanthrope et lui sommait de rejoindre les siens. Le dos tourné, le chirurgien ne vit ni le corps se lever, ni la peur animer les yeux du jeune homme égaré. Aussi rapidement qu'il le pu, il sauta à même le sol carrelé, glacé à l'image de tout ce qui l'entourait, et quitta silencieusement la salle nu comme un ver, empoignant une blouse à son passage.Il ouvrit la porte sur un monde immaculé de blancheur, animé par la vie, lui qui sortait tout juste d'un sombre cauchemar. Sa première réaction fut de fuir. Il se jeta alors dans le premier couloir déserté, se forçant à calmer sa respiration dans le but d'apaiser son esprit tourmenté et c'est à cet instant qu'elle l’aperçu. Elle, l'infirmière qui venait une heure plus tôt de nettoyer ses plaies souillées. Elle s'approcha, croyant au début à une vision, une hallucination si réelle au fil de ses pas que son instinct aurait voulu toucher du doigt cet être peu ordinaire. Jackson ressentit à son tour être l'objet d'une curieuse attention. Ils échangèrent un regard, elle incrédule, lui défiant, pour finalement disparaitre dans cette agitation nocturne. Il se précipita dans la ruelle mal éclairée, soutenu par le démon qui l'habitait. Les pieds ancrés dans le sol, un peu plus lourds à chacun de ses pas, le loup ne trouva de repos qu'une fois les dernières lueurs citadines au loin, dissimulé dans l'épais manteau d'une foret boisant la ville.
C'est dans un gîte qu'il trouva néanmoins refuge. Trempé jusqu'aux os sur les marches du perron, il se hâta de briser une vitre et se faufila à l'intérieur, délaissant cette pluie fine et régulière, en totale discordance avec les martèlements terrifiés de son cœur. Tremblant de tous ses membres il rampa vers la bibliothèque au pied de laquelle gisaient les éclats de verre. Il y dénicha une bouteille de whisky qui roula à terre sans se briser. Il la déboucha et prit une gorgée, la brulure de l'alcool sur sa langue meurtrie lui arrachant un gémissement de douleur. Saisi d'une quinte de toux, le whisky gouttant aux commissures de ses lèvres, il tacha de recouvrer peu à peu le contrôle de lui-même. Des souvenirs confus virevoltaient dans sa tête. Neela....les deux jumelles.... Épuisé par les pensées incohérentes qui s'enchevêtraient, le beau brun contempla les différentes photographies placardées au mur sous la lumière vacillante d'une lampe à huile. Il comprit bien vite qu'il était dans son intérêt de repartir. children of the wild ones « Cet individu est recherché pour meurtre. On pense qu’il est armé et dangereux, vous avez ordre de tirer à vue. » La belle brune acquiesça à cette réflexion emprunte d’une frénésie campée sur son visage. Elle roula des yeux vers celui en qui elle avait une confiance aveugle et pour qui elle se vendrait corps et âme. Whiteraven lui rendit son sourire. C’était entre eux devenu comme une habitude, un refrain auquel chacun ajoutait à son tour son propre quatrain. Personne dans l’agence n’osait déroger à leur plaisir personnel, lui le formateur et elle sa prodigieuse élève. Et tous s’accordaient à dire qu’ils formaient une dualité détonante sur le terrain, un duo insolite et malin qui ne reculait devant rien. Elle se leva, élégante et légère comme toujours, tandis qu’il tourna les talons pour aller s’enquérir du matériel nécessaire à leur toute nouvelle mission. |
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