«  derrière l'écran »

PSEUDO/PRÉNOM ∞ MiniBouh
TU VIENS D’OÙ ? ∞ le « on dit »
IMPRESSIONS ∞ bonnes ?
AVATAR ∞ Gemma Arterton
AUTRES ∞ J'avais pensé à faire un truc trop long dans autre
mais j'ai pas d'idée. Sauf peut être que ma présence sera
forcément réduite, scolarité et autres obliges.

 prénom ∞ Etan Luaine, un choix qui me convient très bien; nom ∞ MacGearalt; âge ∞ 25 années au compteur; date de naissance ∞ 27 juin, juste au début de l'été; lieu de naissance ∞ Kilsyth, quelque part en Ecosse; métier/études ∞ restauratrice d'art, pour gros et petits budgets même si je préfère quand votre budget pour me payer est gros; situation financière ∞ assez bonne, oui j'ai quelques riches clients dans mon répertoire ça aide; statut civil ∞ mariée, on passera là dessus; groupe ∞ BAILE AOIS, installée chez son oncle elle vit dans la maison que celui-ci a obtenu en héritage; b]qualités ∞[/b] enjouée, intrépide, organisée, intéressée, compréhensive; défauts ∞ trop curieuse, parfois obstinée, tendance pyromane, maniaque, très très mauvaise cuisinière; croit au surnaturel ? ∞ oui, j'ai grandit avec même si je crois n'avoir réaliser que c'était vrai que bien plus tard; rang ∞ hunter;

J'étais assise par terre à trier de vieilles affaire retrouvées dans le grenier. En fait pour tout dire j'étais assise par terre dans le grenier et je faisais des fouilles à la recherche de la perler rare dans les cartons de ma grande-tante, qui devaient se trouver ici depuis Mathusalem. J'avais attrapé deux cartons notés vêtements au hasard et en avait retiré le scotch d'un coup de couteau pour regarder dedans. Et franchement... elle en avait de ses horreurs. Je pouvais même pas croire qu'elle avait un jour porté quelque chose d'aussi affreux. Mais parmi toutes ces mochetés sans grand goût vestimentaire même pour l'époque à laquelle elle avait du les avoir, on trouvait parfois de véritable merveilles. Comme cette veste de tailleur que j'avais piqué la dernière fois, une veste de tailleur rouge terre, bien cintrée, tout à fait ce que j'adorais. Ou si non comme cette petite robe noire et blanche, d'une coupe qui faisait assez dame, bien que cela ne me dérange, que j'avais trouvé il y a à peine dix minutes. Le plus drôle ? C'était surement que le second carton que j'avais pris, celui dans lequel j'étais en train de fouiller était rempli nos de vêtements mais de lingerie. J'avais jamais pensé que ma grande-tante puisse avoir porté des choses aussi... séductrices ? Engageante ? Moi qui l'avait toujours cru très prude et n'ayant jamais eu d'histoire, j'avais été passablement choquée. Ce qui m'avait pas empêché de regarder et d'en choisir quelques pièces pour ma propre collection. Je faisais très rarement les magasins : je prenais de vieilles affaire à ma grande-tante, ou à a grande-mère puisque ma grande-tante Rowan avait récupéré toutes ses affaires suite à son décès. Satisfaite de mes trouvailles, je refermais le carton à l'aide d'un grand bout de chatterton que j'avais découpé avec les dents comme d'habitude. Je me levais pour aller les remettre à leur place, en les posant dans un certain équilibre précaire l'un sur l'autre pour pouvoir les porter. Je manquais de trébuchet sur je ne sais trop quelle connerie au sol et me rattrapais à la dernière seconde. Je finis par arrivée à la fin mon parcourt du combattant et je déposais soulagée les cartons dans un coin du grenier aménagé. J'avais plus ou moins établi mon territoire dans ce gigantesque grenier au toit « assez » haut. Mon lit, mon armoire dans un coin, une table dans un autre, des poufs partout au sol et même mon atelier de poterie un peu à l'écart, ma chambre quoi. Poussant un soupire bien bruyant de soulagement, je m'étirais le dos de deux mains posées dans le bas. Alors que je faisais cela mes yeux se posèrent sur un carton, rangé en hauteur et que je n'avais encore jamais remarqué. Faut dire, c'était dans la partie du grenier où j'allais un peu moins vu que je n'y avais pas installé ma chambre. Curieuse de savoir pourquoi il avait été rangé au dessus d'un vieux vaisselier, je partis à la recherche d'un tabouret pour l'atteindre. J'en pris un en bois, muni de trois pieds, qui devait avoir déjà bien vécu. Tant pis, j'avais pas envie de chercher plus longtemps et de me casser je ne sais pas trop quoi sur un truc qui trainerais comme un peu tout ici. Je fus bientôt perchée en équilibre sur ce petit tabouret, à essayer d'attraper ce carton encore un peu trop haut pour moi. Et au prix de deux chutes et des hématomes qui les accompagneraient demain matin, je finis par réussir à descendre ce carton. Peu désireuse de m'assoir par terre après m'être gentiment explosée le coccyx, j'allais plutôt m'assoir sur mon lit. Je l'examinais sous toutes les coutures, cherchant une indication écrite sur son contenu mais je ne trouvais rien. Je finis par perdre patiente et l'ouvrir à l'aide de mon petit couteau. Super pratique le couteau suisse pour ceux que ne le saurait pas encore. Je fus assez... surprise en l'ouvrant. Je m'étais à attendu à pleins de choses, des vêtements, des outils de cuisines ou encore des pièces de vaisselle. Mais surement pas à ce bazar de choses qui au premier coup d'oeil n'avaient rien à faire ensemble. Il y avait des livres ou des cahiers, je n'arrivais à voir du premier coup d'oeil, ce que j'identifiais comme une bible, des coupures de journaux, deux poignards, une espèce de bouquet de fleur largement défraichi, une petite arbalète et son matériel ainsi que trois pointes de flèches. Je fronçais les sourcils devant ce drôle d'assemblage. Je commençais par sortir l'arbalète et de la porter à mon visage comme si j'allais tirer avec. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Je faisais du tri à l'écart depuis l'âge de huit ans, une idée de Rowan quand elle comprit que si je ne faisais pas de sport cela me rendrait très vite invivable. Et depuis que j'avais touché mon premier arc, je n'avais pas perdu ma passion pour ce sport, pour cet art. La petite arbalète était légèrement, facile de prise en main et je pourrais même l'utiliser qu'à une main, contrairement à un arc, sans trop risquer de rater mon tri avec l'expérience. Je jouais quelques secondes avec le mécanisme pour me rendre compte que malgré un peu de crasse et une sorte de rouille qui s'y étaient déposé avec le temps, elle était en parfait état de fonctionné. J'avais la certitude qu'elle ne resterait pas bien longtemps au fond de ce carton. Je sortis ensuite les différents livres. Enfin livres, ils étaient tous rédigés à la main. Je reconnus pour la plus part l'écriture penchée et très soignée de ma grande-tante ainsi qu'avec surprise celle de ma mère, que je n'avais pourtant pas à eu l'occasion de voir souvent puisque j'avais été séparée d'elle très jeune. En prenant un au hasard, je l'ouvris à la première page et entrepris de déchiffrer les symboles tracés à l'encre noire. Oh du latin. Je me penchais pour attraper mes lunettes sur ma table de nuit que je posais sur mon nez. Beaucoup mieux. Bestiaire... Non sérieux ça existe encore ça ? Je me surpris à parler à voix haute et levais les yeux au ciel devant ma stupidité. En même temps c'était pas comme si quelqu'un allait m'entendre donc au tant partager mes pensées avec le vide et les vieux objets contenus à cet étage de la maison. Bestiaire... ma grande-tante, qui commençait à un peu perdre la tête, n'arrêtait pas d'en parler. Elle m'avait élevé avec ses histoires de surnaturels si bien que j'y croyais moi même et que je m'étais surprise à chercher ce même bestiaire dans notre bibliothèque. Mais voilà que je le trouvais ici, dans un vieux carton bien caché... Quelle autre surprise me réservait-il ? Et bien une pas des moindres. Je trouvais d'abord quelques photos, surement de ma mère et mon père ainsi qu'une de famille où je les voyais tout deux avec un bébé dans les bras, que je devinais être moi vu la date notée au dos de la photo, mais aussi deux enfants que j'identifiais comme mon frère et ma soeur, faux jumeaux qui avaient trois ans de plus moi, enfin qui eurent plutôt. Je trouvais aussi une chevalière que je passais au mon doigt et enfin une lettre. A la tronche du papier, elle ne devait pas être là depuis beaucoup de temps. Je dirais deux ans, maximum cinq. Je l'ouvris et qu'elle fut pas ma surprise, quand je commençais par regarder tout en bas le nom de l'expéditeur de voir celui de mon frère. Surprise, je lus très rapidement la missive. Et tout aussi rapidement, des larmes incontrôlables se mirent à sortir de mes yeux alors que je découvrais mon frère que j'avais toujours cru mort encore en vie, alors que je découvrais que ma mère n'était en fait que décédée il y a quelques années suite à plus d'une dizaine dans le coma, que je découvrais que ma soeur aussi était en vie quelque part dans une autre branche de ma famille, que j'apprenais que mon père quant à lui était bien mort quand je le croyais. Un sanglot m'échappa et je me laissais glisser jusqu'au sol où je restais un bon moment, la respiration saccadées par les pleures. J'entendis Rowan m'appeler pour me dire de venir manger mais je ne descendis pas. Je restais là jusqu'à mettre totalement calmée. Puis, je me levais et me dirigeais vers mon bureau. Là, j'attrapais une feuille et un stylo et entreprenais de répondre à mon frère, avec plusieurs années de retard tout en espérant qu'il n'ait pas changer d'adresse depuis. Et quand ceci serait fait, je retournerais étudier sous toutes les coutures le contenu de ce carton. Peut être que les histoires de ma grande-tante n'était pas que des histoires mais une réalité.

Ma chère petite Etan,

Excuses moi, je t'en prie, de ne pas avoir réussi à reprendre contact avec toi avant ce jour. J'en réellement désolé et affligé. Et j'espère que tu pourras m'en pardonner.
A vrai dire, j'ai déjà eu beaucoup de mal à trouver comment te contacter, ton adresse et le nom de la personne chez qui tu vis, notre grande-tante si j'ai bien comprit ce que l'on m'a dit. A croire que ceux qui se sont occupés de nous séparer suite à décès de père n'ont pas fait les choses à moitié.
C'est notre oncle chez qui je vis qui a finit par me lâcher l'endroit où tu vis, suite à plusieurs années de harcèlement à ce sujet. Par contre, il ne sait pas ou réussi encore à me refuser de le dire où vit notre soeur. Peut être arriverais-je un jour à la contacter comme je le fais ici avec toi.
Tu étais si petite à l'époque que je ne suis pas sur que tu puisses te souvenir de ce qui s'est passé. Alors pour que être sur que tu puisses comprendre, je vais t'expliquer ce que l'on ne t'a probablement pas dit depuis.
Suite au décès de notre père quand tu avais encore que trois ans, notre mère est devenue gravement dépressive et notre garde lui fut retiré à se demande, alors qu'elle fut internée. Je ne sais pas pourquoi mais elle a demandé à ce que tout contact entre nous soit empêché. Nous avons donc été placé chez différentes personne : notre grande-tante Rowan pour toi, le frère de notre mère pour moi et chez une autre personne, j'ignore qui, pour notre soeur.
Mère a finit par sortir de sa thérapie mais notre garde ne lui a jamais été redonnée. De toute façon, cela n'aurait pas duré très longtemps. As-tu entendu parler de l'incendie de Kelso en 1998 ? Notre mère fait parti des victimes. Elle a passé quelques années dans le coma et vient de décédé. C'est à cette « occasion » que je t'écris.
Je voulais donc te dire que maintenant que je t'avais retrouvé, j'attendrais ton avis pour reprendre plus amplement contact avec toi. Tu pourrais venir à Kelso si l'envie te prend ou moi venir te voir. Et je t'informerais aussi des mes avancées dans la recherche de notre soeur.
Je ne te souhaite que des bonnes choses et en espérant te voir bientôt.

Affectueusement,
Faolan, ton frère.


Chers Faolan & Sybil

Vous portez vous bien ? Pour ma part, tout va très bien comme sur des roulettes je dirais même.
Rowan a mal partout mais je pense que c'est surtout lié à l'âge. Elle me dit de vous passer le bonjour ce que je fais mais de le passer aussi à notre oncle, pourriez-vous le faire pour moi ? Je l'aurais bien appelé mais je ne sais pas s'il est déjà rentrée de France ou pas encore.
Quant à moi, j'ai repris les cours il y a quelques jours et comment dire ? J'ai l'impression d'être rentrée chez moi, ça me manquait. Bon dans un mois je serais à râler sous la quantité de devoir que j'aurais et sur mes recherches à faire... Vous connaissez le principe de la fac quoi, et pire, le principe du double cursus. Oui, je sais vous comprenez pas ce que j'aime tellement dans les licence d'art et d'histoire et pourquoi je suis assez folle pour vouloir suivre les deux en même temps. Vous avez vu comment je peux en parler pendant des heures durant, sans jamais m'arrêter. Et ce n'est pas du tout comme si je voulais choisir un métier allant dans la continuité de cela.
D'ailleurs en parlant de cela, j'ai reçu il y a quelques jours une demande d'un potentiel donc futur client. Mon premier client, vous vous rendez compte ? Alors, elle est peut être jeune la petite soeur mais elle va faire son entrée dans le monde des grands ! Bon c'est une petite restauration sur une pièce qui n'a pas une grande valeur et ce sera un petit payement à l'arrivé mais on commence une monument par ses fondations et non par les vitraux en cristaux. Quoique, monument c'est peut être un peu exagérer mon talent.
J'ai décidé de reprendre le tire à l'arc, j'avais arrêté à la dernière rentrée. J'avais beau en faire de temps en temps sur mon temps personnelle, ça me manquait vraiment trop. Et en plus, j'ai clairement perdu du muscle en un an et ça me plait pas du tout. Je joue pas la compétition normalement, c'est ce qui avait fini par me lasser. J'ai juste envie de passer des heures à tirer à l'arc peu importe le temps qu'il fera.
Je tenais à vous remercier une nouvelle fois par écrit pour m'avoir invité cet été. J'ai passé un magnifique été dans le genre que je ne suis pas prête d'oublier. Et ce fut un bonheur sans non de pouvoir enfin vous revoir après tant d'années. J'ose espérer qu'il en fut de même pour vous et que je ne fus pas un poids lourd dans vos vacances.
J'espère que l'on se reverra bientôt. Vous me manquez déjà tous les deux. Je vous souhaite que tout se passe bien pour vous !

Avec toute mon affection,
Etan.

J'avais beau avoir froid, froid comme pas possible j'étais même sure qu'on était passé en dessous de la barre des zéro degré, mes poumons me brulaient. A chaque inspiration c'était un feu qui se déclenchait dans ma cage thoracique. J'en avais même du mal à respirer de façon régulière ce qui ne m'aidait pas particulièrement puisque j'étais en train de courir comme si j'avais le diable au cul. Enfin peut-être même que j'aurais moins couru avec le diable aux fesses qu'avec un loup-garou aux fesses, de plus est un soir de pleine lune c'était bien ma chance. Oui un loup-garou. Dire que j'avais essayé à une époque de me convaincre que ce n'était que des contes, que des légendes que me racontait ma grande-tante. Pourtant, il me semblait alors tellement plus drôle et plus... normal d'y croire. J'avais été élevé comme si ces choses, que beaucoup jugerait surnaturelles, stupides et j'en passe, étaient réelles. J'avais cru comprendre qu'elles ne l'étaient pas mais j'avais fait le choix d'y croire comme certain faisait le choix de croire en Dieu. Et maintenant que j'y croyais, j'avais un loup-garou aux trousses. Quelle idée m'avait-il pris de sortir un soir de pleine lune ? Je savais que c'était la pleine lune, j'avais un calendrier lunaire dans ma chambre et ma grand-mère me l'avait rappelé le matin même. Mais moi, j'avais voulu faire comme tout le monde, j'avais voulu sortir entre amis. Grave erreur. J'avais vite trouvée la soirée pénible, j'étais repartie aussi vite que j'étais arrivée. Mais il était déjà 22h30. Et j'avais vu cette ombre qui me suivait, qui se rapprochait encore et encore. J'avais vu cette chose à qui l'ombre appartenait qui se déplaçais à quatre patte. Et là, je m'étais mise à courir, inquiète soudainement pour ma vie. Je me demandais même comment cela se faisait que je puisse encore être en vie, qu'il ne m'ait pas rattraper. Puis j'avais deviné. Il jouait. A un moment, je sentis sa main ou plutôt sa patte se poser sur l'un de mes mollets. J'avais violemment envoyer celui ci à l'arrière pour le frapper, je l'espérais en pleine tête, mais ce ne l'avais pas empêché de bien me griffer et j'avais maintenant un douleur lancinante dans la jambe droite. Faisant confiance stupidement à mon instinct, je tournais dans une ruelle sur le côté avant de m'apercevoir que c'était une impasse. Bordel de merde. J'avais été entraînée, j'avais appris à survivre... Bon ok j'avais appris au près d'une femme qui tiré sur la fin de vie mais j'avais tout de même appris. Elle m'avait enseigner tout ce qu'elle savait, sauf le combat au corps à corps car ses rhumatisme l'en empêché. Et voilà que je me retrouvais coincée dans une ruelle. Je réfléchissais au quart de tour avant d'effectuer un tour sur moi même. Mon regard s'accrocha sur une échelle qui remontait le long d'un immeuble. Parfait ! Je courus jusqu'à cette échelle et entrepris de grimper les barreau jusqu'au premier palier. Je manquais de chuter en chemin à cause de ma jambe qui ne me soutenait pas si bien mais je finis par atteindre mon perchoir. Et de la, j'assistais à une scène qui me glaça le sang quand une autre jeune femme s'engagea dans la ruelle mais elle, contrairement à moi, n'arriva pas à se mettre plus ou moins à l'abri. J'eus donc le droit d'assister au spectacle d'une fille se faisait couper en plusieurs morceau par une espèce de loup énorme, un loup-garou. Je ne sus pas par quel miracle mon dernier repas ne ressortit pas. Je fermais les yeux mais le son de ce qui se passait en dessous continuer de m'atteindre. Frénétiquement, je me mis à fouiller dans mon sac à la recherche d'une arme. Mon couteau suisse ? Mauvaise idée. Je fus un peu étonnée quand ma main toucha un bout de métal et je sortis de mon sac ce qui me semblait être une arbalète miniature. Il faudrait que je pense à remercier Rowan de l'avoir planquée là pour le « cas où » parce que le « cas où » me semblait bien être aujourd'hui justement. Je continuais de fouiller pour trouver deux flèches. Deux flèches, ça ne me laissait pas tellement de possibilité et mes souvenirs de l'anatomie du loup-garou étaient, je le reconnais, assez faibles. Je continuais de fouiller jusqu'à ce que j'attrape mon zippo et ma boite d'allumettes, sait-on jamais qu'il tombe en panne. En dessous les bruits avaient cessé ce qui me soulagea dans un sens et ne fit que me rendre encore plus inquiète dans l'autre. Ne sachant pas tellement ce que je cherchais réellement à faire, je brisais la pointe de l'une des flèches avant de la mettre dans l'arbalète et de charger cette dernière. Vite Etan, vite. Puis, j'allumais le bout de la flèche brisée, contant que j'avais environ vingt secondes pour tirer. Un, deux, trois, quatre... Je baissais les yeux et repérais le loup qui essayait de m'atteindre par en dessous. Neuf, dix, onze... Je portais l'arbalète à mon visage et tentais vaguement de tirer. Mes muscles se contractèrent. Seize, dix-sept, dix-huit. J'appuyais sur la détente. Vingt... La flèche le touchait aux pectoraux. Un petit soupire de soulagement m'échappa. Je sortis ensuite deux allumettes de ma boite et les frotter très vite sur le côté ce cette dernière si bien que le feu prit tout de suite. Puis, je les laissais simplement tomber et pendant encore un bon moment j'eus le droit à un second spectacle qui attaqua mon estomac, et mes narines aussi. Je n'avais plus qu'une seule envie : rentrer chez moi et me blottir bien au fond de mon lit.

cahier de notes
Trouvaille du jour : le loup-garou ça crame, même super bien mais penser à utiliser un pince-nez parce que l'odeur n'est pas fameuse. (technique utilisée ici : tirer une flèche enflammée. Pourquoi pas préparer une embuscade. Mais détectent-ils l'odeur de l'alcool ?)
Est-il mort ? Il semblait pas rester beaucoup plus qu'un squelette est un peu de chair. A partir de quoi peut-il se reconstituer ? Est-ce suffisant ? Supposition : non. Penser à vérifier sur le bestiaire. (pour à peu près tout en fait)
Peut-on noyer un loup ? : sous sa forme humaine, oui mais plus difficilement qu'un humain-humain ou pas ? Sous sa forme lupine : probablement si on l'empêche de remonter à la surface. Après tout, on peut noyer un loup non garou.
Avancée quotidienne recherches : Pour les produits à base d'aconit.
Préparation des mixtes à base d'aconit fraichement cueillie : l'odeur a totalement disparue pour un nez humain dans les différentes mixtures (celle avec l'extrait de rose pue vraiment trop, mauvais pour mes sinus), l'est-ce pour le loup ? Nécessite teste (mais mon envie de survie dit non).
Attention: avec certaines bases de parfum, l'odeur de la plante « masquante » est un peu modifiée.
Réduction en poudre : Faite. Simple, pratique, efficace rapide. Préparé avec de l'aconit des années passées pour qu'elle soit bien sèche.
Verni pour les flèches et autres : toujours trop épais. Probablement un problème avec le temps de monté à ébullition. Chercher dans le livre des préparations de verni d'art.
Boulot :
Réparation de la sculpture : il faut plus qu'attendre que le produit de colmatage sèche. Puis il faudra uniformiser la couleur.
nb : suite à l'expérience d'aujourd'hui, toujours avoir, si ce n'est l'arbalète de poche et quelques flèches, un briquet et des allumettes (tout l'intérêt d'être fumeuse)

cahier de notes
Trouvaille du jour : Aucune. Enfin si, visiblement les quelques plantations d'aconit juste accolée aux oignons ont une plus salle tronche que les autres.
Avancée recherches : Produit à base d'aconit
Verni pour armes : Après chronométrage, il faut environ 24 heure pour que le verni sèche correctement. Ca a l'air de plus pas trop mal fonctionné. A voir l'effet que cela aura sur un loup ou autre bébête bien sympathique du genre.
Boulot
Verni pour la toile : Impossible de trouver la composition du verni d'origine. Le client a pas d'info. Je vais essayer de me renseigner en contactant des musées étranger. Ou donner un échantillon à mon pote chimiste.
Peinture de la toile : C'est une peinture avec des pigment spéciaux. Assez chers mais le client peut avancé les frais. Commande passée ce matin.
Jardinage
RAS de particulier
Tomates presque mûres, origan terriblement bon dans le plat d'hier soir.
Autre
Répondre à la dernière lettre de Sybil. Penser à regarder leur dates de vacances.
Mon mariage est définitivement un désastre. Sans nouvelle de lui depuis 114 jours (soit bientôt quatre mois). Essayer de faire le premier pas ?
Penser à recontacter Madame Callaway suite à son message vocal

cahier de notes
Trouvaille du jour : Demander le divorce ?
Recherches quotidiennes
Verni pour la sculpture : la dose de miel devait être un peu trop élevée. Trop pâteux, imposable. Vérifier qu'on peut pas le diluer sans en saper l'efficacité.
Bestiaire : le mettre à jour
Herbier : idem
Autres
Envoyer la facture au proprio du tableau
Envoyer devis à Madame Callaway pour les trois boites à restaurer
Racheter trousse de premier secour
Commencer à préparer le déménagement à Kelso
Mettre la main sur mon livre sur l'art du XIV

Aller pose ce carton, Faolan et viens t'assoir avec nous. Je souris à mon frère en tapotant le canapé à côté de moi. J'étais à moitié affalée dedans, ma coiffure totalement barrée en vrille en un chignon carrément totalement défait d'ailleurs, mes pieds posaient sur la tablette de la table basse et mes fesses à la moitié de l'assise du canapé alors que mon dos quant à lui était bine posé contre le dossier. Affalé, c'était aussi simple que ça. Sibyl avait, pour sa part, les jambes passaient par dessus l'accoudoir d'un fauteuil, le dos contre l'autre, les fesses dans le creux et une bouteille de bière à la main. Il ne restait plus que mon frère qui s'acharnait à déplacer des cartons pour les organiser de façon à mieux s'y retrouver, alors que le contenu de chaque carton était pourtant détaillé au stylo dessus mais bon. Je dépose ce dernier carton dans la pile de ceux qui vont au grenier et après j'arrête, j'aurais tout trié. J'avais un certain nombre de carton, ayant totalement déménagé de Kilsyth pour Kelso, dans la maison de mon oncle où vivaient aussi mon grand frère et ma grande soeur, alors que mon oncle était plutôt ici en « voyage » de temps en temps. J'avais du trier avant de partir ce que je gardais et ce que je jetais. Rowan étant décédée et m'ayant laissé tout ce qu'elle possédait, mon mari absent une nouvelle fois, j'avais en plus fait cela seule sur une quantité importante. J'avais pris ce qui était utile, ce que je ne voulais pas jeter, ce qui avait de la valeur, ce qui traitait du monde surnaturel, ce qui me servait pour le travail, ce qui... Un long travail et donc un nombre assez conséquent de carton à l'arrivée, pour le plaisir de ceux qui effectueraient le déménagement donc moi et ma fratrie. Je souris à Sybil alors que Faolon s'affalait sur le canapé également. Vous pensez que ça gêne si j'installe plutôt ma chambre dans le grenier et le grenier dans ma chambre ? Drôle d'idée. Je croyais entendre mon mari la première fois qu'il est venu à la maison. Les grands esprits se rencontrent... Pourquoi le grenier ? Je dors dans un grenier depuis des années, j'aime bien. Si tu veux alors ! Merci. Je le remerciais pour cette autorisation de recréer ma tanière à mon goût le plus total, de déranger l'ordre actuel de la maison mais aussi pour avoir détourner la conversation. Mon mariage ? La pire catastrophe qu'il soit. Enfin surement, seulement que bien que mariée depuis maintenant deux ans, et oui mariée à 20 ans peut être ça le problème, je n'avais pas vu mon époux depuis cinq mois, pas parlé avec lui depuis un et que c'était pour ainsi dire... habituel et non surprenant. Je soupirais et m'étirais alors que je voyais mon frère se levait et que je le suivais des yeux. Et mon cerveau fonctionnant au ralenti, réagit un peu tard.Y a quoi dans... Touche pas à... Trop tard. Mon frère avait attrapé mon sac de voyage dans lequel ne se trouvait pas des vêtements mais ce qui fit un grand fracas : toutes mes affaires liés à disons... mes activités liées à la vie nocturne. Je vis leur air surpris, lié à ma réaction ou au bruit alors que mon frère le posait sur la table basse en m'adressant son regard inquisiteur de grand frère va finir par tout savoir, celui que j'aimais pas. C'est personnel ? Mauvaise réponse ! Tu caches quoi ? Un cadavre ? Je bougonnais un si tu savais de mauvaise humeur alors que je suivais des yeux les mouvements de mon frère qui ouvrait mon sac et en sortait la première chose qu'il attrapait, un cahier défraichi et que je reconnus pour savoir que lui était écrit en latin, langue que mon frère ne parlait pas. Il le posa à côté, délicatement après avoir vu les gros yeux que je lui faisais et sortis un objet plus conséquent de mon sac : mon étui d'arc. Oui je fais du tir à l'arc, grande nouvelle ! Bon ok, j'avais pas tellement des flèches en bois, pas tellement de formes de pointes originales... non rien de ça. Il observa mon arc avant de le reposer et de repartir à l'exploration de mon sac. Je prenais ma propre bière et faisais abstraction de cette intrusion dans ma vie privée par ma propre fratrie. T'es sérieuse ? Tu as vraiment une arbalète ? Je regardais mon frère qui me tenait en joue, ma soeur étudia la couverture d'un des cahiers. J'ose penser que tu as vérifié qu'elle n'était pas chargée. Et fais attention, celle-ci est plus vieille que toi. Celle-ci ? Parce que tu en as plusieurs en plus ? Je hochais simplement la tête et détournais le regard pour en quelque sorte me soustraire à ses questions. Je tendis la main et attrapé le premier cahier. Hum, note à moi même : refaire les trop vieilles reliures. Notre oncle planque des trucs du genre dans le grenier. Je vis l'air surpris de mon frère en relevant la tête pour regarder ma soeur. Et les livres parlent de la même chose. Loup, pleine lune, aconit et autres... J'ai du mal à croire à ce genre de choses. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Je haussais simplement les épaules envers ma soeur qui fit de même alors que mon frère, dernier débarqué celui-ci, nous regardait comme si nous étions deux folles. Non sérieux ? Fou rire...

Ah nous deux ma chérie. Sans déc' ta pyromane est trop epic J'adooooore ton histoire. Elle est comme d'hab, terriblement longuement mais fichtrement passionnante. Bref j'ai hâte de voir comment tu vas la faire évoluer



Afin de nous faciliter la tâche, nous te demandons de ne pas oublier d'aller recenser ton avatar dans le sujet spécifique. Une liste des métiers est disponible ici, va donc la consulter pour avoir un job et signale le. Si tu es un loup-garou, ta place dans la meute que tu as choisi doit être signalée ici. Et pour finir, tu pourras faire un tour du côté de la gestion des personnages pour demander des liens et des sujets