Retrouvez toutes les dates des pleines lunes ici
Un petit évènement aura lieu d'ici quelques jours...
à vos claviers si vous voulez en être!
La pleine lune est le 31 août et commencera à 15:57:45.
Attention à vous petits loups!
L’événement sera lancé mardi 28 août !
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyMar 4 Sep - 13:05


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

« Je ne vous donne pas de travail vu qu’il s’agit de la première semaine de cours. Ne prenez pas ça pour acquis ! » Je fis un clin d’œil à mes élèves et les laissais sortir de classe en troupeau. Comme si sortir le premier allait changer les choses… Je soupirais et m’asseyais à mon bureau, profitant de ces quelques minutes d’intercours. Les élèves pensent que les profs adorent ceux qui sont en avance, mais c’est faux : je les déteste, ou presque. Ce sont souvent les bons élèves, je le concède, mais ils empiètent toujours sur mon temps de repos ! C’est quelque peu insupportable. N’ont-ils pas besoin de se poser eux aussi ? C’est un fait que je ne comprends pas, mais je ne vais pas leur dire d’arriver en retard. Ce serait remettre mon autorité en jeu. J’attrapais mon emploi du temps et regardais où j’en étais. Selon mes souvenirs, j’en étais à mon dernier cours de la journée. Sortant de mon état comateux, je commençais à lire la liste des élèves, pour me donner une idée sur les noms à retenir, même si j’en connaissais déjà la plupart. Il y a toujours des nouveaux. Comme Eykaël Limsey. À la vue de son patronyme, je me laissais tomber sur le dossier de la chaise et me passais les mains sur le visage. Oh mon dieu, je redoutais vraiment ce cours, et voilà qu’il arrivait, inévitable. « Bonjour monsieur Moonstone » Je saluais le premier arrivant qui marquait le début d’un petit cauchemar, j’avais l’impression. Au moins, Eykaël était le seul nouveau dans la classe. Je soupirais et me levais pour écrire mon nom au tableau, simple convention. Mr Shakespeare Moonstone, ça claque quand même. Je posais une épaule sur la partie propre du tableau et saluais d’un mouvement de tête tous les élèves qui, cette fois-ci, arrivaient vraiment en troupeau. La cloche avait déjà sonné quand l’adolescent que j’avais hébergé arriva en trottinant. Je l’invitais à aller s’asseoir. « Bienvenue à Kelso, monsieur Limsey, prenez place juste devant » Les élèves semblèrent ricaner, mais je n’y fis pas attention. « Le français. Votre première langue vivante, et peut-être la plus dure. En dehors de notre nouvel arrivant, vous connaissez ma façon de travailler, elle n’a absolument pas changé. Je suis sympa, mais faut pas me prendre pour un con » J’ai toujours été un prof assez direct, j’aime bien ça, et les élèves aussi. Je pointais mes yeux de deux doigts puis les redirigeais vers eux avant de me décoller du tableau et aller m’asseoir sur mon bureau dans une position rare chez un enseignant : pas sur le coin. Quand je dis m’asseoir sur le bureau, c’est m’asseoir, avec les jambes qui pendouillent et les mains croisées devant. « Tout le monde accompagne monsieur Limsey dans le remplissage de feuille d’information. On note et on remplit après, et en français. Nom ; prénom ; âge ; classe redoublée et si oui, laquelle ; mon enseignant préféré ; ma matière préférée. J’attends évidemment des réponses pas du tout sincères aux deux dernières questions » Je m’asseyais et observais ma classe ne pas s’activer du tout en cette semaine de rentrer. Je tapais dans mes mains pour les réveiller et ils se mirent à remplir la fiche. Puis le drame arriva.
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyMar 4 Sep - 13:38


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Ce soir, ce serait son premier cours de Français. Avec Monsieur Milk-Shake. Cependant, nouveau dans l'établissement, Eykaël se perdit dans les couloirs. Personne à l'horizon qu'il connaissait. Juste des portes et des portes, toutes chiffrées. Aucun nom, juste des chiffres. Il aurait espéré qu'il y ait une porte où était gravé une inscription comme "Français avec Monsieur Shakespeare". Or pour lui, le lycée semblait être un immense labyrinthe où une centaine de salles se succédaient. Lorsqu'il tourna la tête pour voir une salle étrangement ouverte, un soupir de soulagement sortit de sa bouche. Enfin, il venait de trouver sa salle de cours avec un Monsieur Shakespare qui l'invita à entrer et à s'asseoir. Le saluant sans lui donner de surnoms, le jeune Limsey s'assit vers le centre à une place libre avant de sortir une feuille et commencer à écrire des informations comme le fait qu'il avait deux profs préférés, son Milk-Shake et son Tonton.

« Hey, Limsey. » chuchota un élève à un rang derrière Eykaël qui retourna immédiatement la tête pour savoir ce qu'on lui voulait. Un niais « Ouiiii ? » s'extirpa fortement de la bouche du jeune homme, demandant alors de cette manière ce qu'il voulait. C'était un garçon assez étrange qui l'avait interpellé. Les cheveux en pétard, la veste débraillée et le caleçon aux motifs divers sortant de son pantalon, à la vue de tout le monde. Un adolescent type, qui arborait cependant un look inconfortable aux yeux d'Eykaël. Jamais il ne se revêtirait de cette façon ; il était bien trop attaché aux vêtements simples. Comme un pull-over rayé et un jean. « Tu suces pour un Pimousse ? » Le nouvel élève arqua un sourcil, montrant son incompréhension certaine. Cependant, ils étaient au lycée et il ne fallait pas se montrer comme un débile, mais plutôt comme quelqu'un qui comprend tout ce qu'on lui dit. Ne voulant pas demander de répéter sa question, il lui répondit : « Oui, j'aime sucer les Pimousse. » Les yeux se levant en l'air, un sourire narquois se brandit notamment sur la bouche de l'élève qui commençait à s'amuser avec ce nouveau assez marginal. « Et t'aimes les grosses sucettes ? » Pour Eykaël, il avait plutôt à faire à un fanatique de confiseries qui adorait parler de bonbons à tout moment de cours. Un peu gêné car il avait une feuille à répondre, le jeune homme répondit ouvertement, à l'entente de tout le monde : « Euuuh ... oui, j'aime les grosses sucettes. » Il y eut un blanc pendant une seconde et tout le monde se mit à rire, ou plutôt à se moquer de ce nouveau très étrange. Et totalement indésirable. En moins d'une heure, il venait de se tailler une drôle de réputation qu'il allait subir pendant toute l'année. Regardant ses compères rire aux éclats, Eykaël se demanda ce qu'il y avait de drôle. « T'inquiète pas, p'tite pédale, je viendrai te donner ta bifle. » rajouta vulgairement le garçon au ton rebelle, prêt à défier toute autorité juste pour avoir la satisfaction d'écraser les autres. Et notamment ce stupide petit garçon qui venait de débarquer dans son terrain.
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyMar 4 Sep - 14:04


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Les élèves se mirent à discuter un peu, mais je n’intervins pas. Autant les laisser se raconter leurs vacances maintenant, et avoir le contrôle pendant le vrai cours. Mais j’aurais dû m’attendre à ce qui allait se passer, j’aurais dû le voir venir, y penser. « Tu suces pour un Pimousse ? »« Oui, j'aime sucer les Pimousse. » Je fis les gros yeux mais fus tellement choqué que j’en restais quelque peu bouche bée. Qu’est ce que c’était que ça ? Je n’avais pas vu qui avait posé la question, mais j’avais la forte impression qu’il s’agissait de Jacob Padington. « Et t'aimes les grosses sucettes ? »« Euuuh ... oui, j'aime les grosses sucettes. » Le rythme des questions-réponses était extrêmement élevé, et j’étais de plus en plus étonné par la tournure des évènements. Je me levais et croisais les bras, complètement éberlué par le fait que ces adolescents profitent de la naïveté d’Eykaël. Pauvre gamin qui n’a rien demandé et qui est tout innocent. Ce n’est pas de sa faute s’il a été élevé ainsi, pas la peine de s’en moquer. Ce genre de comportement me mettait hors de moi, et l’insolent parla un peu trop. « T'inquiète pas, p'tite pédale, je viendrai te donner ta bifle. » Je donnais un coup de poing sur mon bureau tout en citant son nom pour le pousser à arrêter. C’était inacceptable, et en tant qu’enseignant et responsable, je ne pouvais pas laisser ce genre de choses arriver. « Non mais ça va pas de parler comme ça en classe ?! » Je m’approchais de la zone de tension et posais une main sur la chaise d’Eykaël et l’autre sur la table de Jacob. Je laissais le silence planer. Mes élèves me voyaient rarement crier, je n’étais absolument pas le type de prof à piquer des crises toutes les cinq minutes, au contraire. Donc quand je suis en colère, ils comprennent que c’est assez grave. « Tu veux distribuer des bifles ? Va ouvrir un stand dans le couloir avec une petite note spéciale au proviseur » Certains élèves ricanèrent mais je ne dis rien ; Jacob a voulu provoquer les rires, il va en provoquer. Je n’avais jamais vraiment apprécié cet élève qui avait pris français parce que son père avait été ambassadeur en France… Il n’est qu’un adolescent plein de fric qui ne pense qu’à satisfaire son entrejambe. « Tu retraites un seul de mes élèves de pédale, et je te prends sur le bureau devant tout le monde, est-ce que c’est clair ? » Je me tournais alors vers la classe. « Ce que je viens de dire reste entre nous, et je vous mets à tous entre quinze et vingt de moyenne ce trimestre » Sourcils froncés et yeux de tueurs, j’allais m’asseoir à ma chaise et observais chacun des élèves, m’attardant sur Jacob et Eykaël. Sans gêne, j’appelais un des gardiens du lycée qui arriva très rapidement. « Jacob a eu des propos homophobes et sexuels envers un nouvel élève. Pouvez-vous l’emmener dans le bureau du proviseur et lui expliquer la situation ? », lui chuchotais-je à l'oreille. L’homme accepta évidemment, content de mettre la main sur le Padington qui allait de toute façon s'en sortir à cause de son père, et quitta la salle avec l’ado en question. Une fois qu’il fut parti, j’invitais tous les élèves à rentrer plus tôt. « Et excusez vous d’avoir ricané auprès de Monsieur Limsey avant de partir ». Ils le firent et une fois la salle vide, j’allais m’asseoir près d’Eykaël. Il me faisait vraiment de la peine, il n’avait pas une vie facile. Une mère complètement perdue, un père chasseur qui ne le connaît pas, une vie sociale au niveau zéro, … « Ne leurs répond pas quand ils te posent des questions. Surtout Jacob ».
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyMar 4 Sep - 14:49


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Le coup de poing avait fait sursauté Eykaël sur sa chaise. Il ne s'y attendait pas. Pas du tout à voir son Milk-Shake hausser le ton de cette manière. La première fois même qu'il le voyait ainsi en colère contre l'autre élève qui l'avait abordé. Il avait été apparemment méchant et cela n'avait pas plus à Shakespeare. Et les mesures qui venaient d'être prises semblaient relativement graves. Ainsi l'élève qui lui avait parlé s’appelait Jacob et il avait eu des propos homophobes et sexuels envers lui. Choqué par les accusations et ne se doutant absolument du double-sens des paroles de son camarade, Eykaël vit Jacob s'éloigner au loin, avec un air de tristesse. Au début, il avait vraiment pensé qu'ils pourraient devenir amis. Ou comme les meilleurs amis du monde, comme avec Castiel. Maintenant et sûrement, Jacob allait le haïr d'avoir foutu le bazar dans sa vie bien tranquille de tyran de l'école. Cependant, cet incident avait le mérite de faire finir le cours beaucoup plus tôt. « Et excusez vous d’avoir ricané auprès de Monsieur Limsey avant de partir » Avec une bonne surprise et un petit sourire timide, Eykaël observa les différents élèves qui viennent passer à côté de sa table, s'excusant de s'être moqué de lui. La plupart semblaient tellement hypocrites mais quelques uns avaient eu le mérite d'être sincères. Les élèves partirent et il ne restait maintenant plus que le professeur et le jeune homme qui peinait à ranger correctement toutes ses affaires dans son nouveau sac à dos assez petit. Le professeur vint le rejoindre, prononçant alors : « Ne leurs répond pas quand ils te posent des questions. Surtout Jacob ». Ah ? Durant la journée, on lui en avait posé une tonne de questions. Et le jeune homme avait répondu à toutes avec une certaine franchise et honnêteté. Si répondre aux questions pouvait fortement aider à faire des amis et des copains, il n'allait quand même pas dire non. Il voulait des amis. Pleins d'amis. Voire carrément une bande d'amis où il irait manger des glaces avec. « Oui, mais j'aimerais bien me faire des copains moi. Et Jacob, il va plus vouloir... » Soupirant, il n'allait cependant pas embêter le professeur ou encore lui dire qu'il avait commis une grave erreur en expulsant l'élève de son cours. S'il l'avait fait, c'est qu'il avait eu une bonne raison au final. Et Eykaël se mit à repenser à ce qu'il s'était passé dans la forêt mais aussi avant, lorsqu'il l'avait trouvé sur la route et qu'il l'avait hébergé chez lui. Shakespeare, c'était son ange gardien. Il veillait sur lui, à son bien-être et apparaissait ou intervenait lorsqu'il en avait besoin. Et quelque part, c'était bien la première fois qu'on s’intéressait à lui. Alors une certaine attirance s'était crée. Et d'un ton posé, il déclama : « Je pense que je t'aime. Tu es toujours là pour moi. Et ... » Le jeune homme interrompit sa propre phrase pour rapprocher son visage de celui de son professeur, scellant ses lèvres profondément sur les siennes.
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyMar 4 Sep - 15:14


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Eykaël semblait peiné de ne pas pouvoir parler à qui il veut, mais après ce qui venait de se passer… Il était assez clair que 90% des adolescents ne voulaient pas devenir amis avec lui. Sa naïveté le plaçait immédiatement dans la case « élève dont on doit se moquer », et il ne pouvait pas le comprendre. « Oui, mais j'aimerais bien me faire des copains moi. Et Jacob, il va plus vouloir... » Je soupirais et m’appuyais sur mon avant-bras posé sur la table. Comment lui expliquer gentiment ? Je n’avais pas envie de lui faire du mal, je ne m’appelle pas Padington. « Écoute… Jacob ne voulait pas devenir ami avec toi. Il a été méchant, il s’est moqué de toi, comme la majorité des élèves de l’école qui ont pu te parler aujourd’hui. Tu es différent d’eux, dans le bon sens du terme, mais ils vont te rejeter. Choisis bien tes amis, fais connaissance avec ceux qui t’avaient l’air sincère quand chacun s’est excusé » Il ne me répondit pas, méditant probablement ces paroles, ou ne les comprenant pas. Allez savoir ce qui se passe dans la tête du petit Limsey. J’avais envie de lui dire qu’il ne devait pas être triste, qu’il allait rencontrer des gens, mais j’avais affreusement peur d’avoir tort.
« Je pense que je t'aime. Tu es toujours là pour moi. Et ... » Je levais les sourcils et eus un petit mouvement de recul involontaire. Ça avait le mérite d’être direct, et vu ma façon de l’être aussi, je ne pouvais pas le blâmer. J’allais parler, quand il s’approcha de moi pour attraper mes lèvres. Comme l’autre fois, dans la forêt. Ma première réaction fut de le lui rendre mais l’image de la porte ouverte fit irruption dans mes pensées, et je poussais gentiment mon élève et ce, malgré toutes les émotions qui m’avaient envahi. « Eykaël, pas au lycée. Ici, je suis Monsieur Moonstone » Je pouvais paraître froid et distant, mais il le fallait. Il fallait qu’il comprenne que je ne pouvais pas me permettre ce genre de comportement si je voulais continuer à enseigner. Et même si j’ai beaucoup d’élèves comme Jacob, j’aime mon métier. « Je n’ai pas le droit d’embrasser mes élèves, et encore moins dans l’établissement. Ce qui s’est passé la dernière fois et tout de suite doit rester entre nous, d’accord ? » Je pouvais lui faire confiance, il me l’avait certifié la dernière fois, et il n’était pas du genre à mentir.
Je vis son expression timide et un peu joyeuse se changer rapidement en une expression plus triste et plus blessée. Il pensait que je ne voulais pas de lui, que j’étais comme les autres. Je posais ma main sur son épaule pour le rassurer. « Je t’aime bien Eykaël, mais pas en public » Je lui souris pour détendre l’atmosphère, mais cela ne parut pas suffisant. Je soupirais, à court d’idées. Que pouvais-je faire pour lui rendre sa bonne humeur ? Je ne pouvais absolument pas lui promettre de lui apporter sa Licorne.
« Allez, range tes affaires. Je t’invite à la maison pour dîner, on sera plus libres et on pourra se parler normalement » C’était complètement fou, mais je n’avais vraiment pas le cœur à lui faire du mal. Je prenais beaucoup de risques puisque sa famille est une famille de chasseurs, et qu’en plus de cela il est mon élève, mais j’étais un peu chamallow après ma petite colère. J’allais à mon bureau et fourrais tout dans mon sac de façon méthodique : j’ai toujours été très méthodique avec mes cours, sinon je me perds et c’est la catastrophe. Eykaël était prêt, et je redoutais ce soir. Qu’est-ce qui me prenait à faire n’importe quoi ? Dans quoi est-ce que je m’embarque ?
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyJeu 6 Sep - 20:22


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

« Écoute… Jacob ne voulait pas devenir ami avec toi. Il a été méchant, il s’est moqué de toi, comme la majorité des élèves de l’école qui ont pu te parler aujourd’hui. Tu es différent d’eux, dans le bon sens du terme, mais ils vont te rejeter. Choisis bien tes amis, fais connaissance avec ceux qui t’avaient l’air sincère quand chacun s’est excusé. » Eykaël avait bien compris le message, ou du moins, il semblait 'avoir bien assimilé. On ne voulait pas de lui. Que ce soit ici ou ailleurs, on ne voulait pas d'un taré ou d'un imbécile heureux dans les rangs. Kelso ne changeait rien et n'était justement en rien une ville étrange ou encore inédite. C'était pareil partout. Et là aussi, il n'aurait personne. Il regrettait tellement le temps où Castiel était à ses côtés. Cette époque où ils s'amusaient tellement tous les deux. Le temps parfait. Et maintenant, il n'y avait que Shakespeare qui le croyait ou qu'il ne le considérait pas comme un moins-que-rien hormis sa famille. Et à chaque personne rencontrée qui le croyait, le jeune homme s'attachait énormément à la personne, pouvant ressentir des émotions exacerbées. Et en Shakespeare, il voyait l'amour. Un amour spécial.

« Eykaël, pas au lycée. Ici, je suis Monsieur Moonstone. Je n’ai pas le droit d’embrasser mes élèves, et encore moins dans l’établissement. Ce qui s’est passé la dernière fois et tout de suite doit rester entre nous, d’accord ? Je t’aime bien Eykaël, mais pas en public. » Il devenait attristé. A moitié. Ce n'était pas une repousse à proprement parlé. Juste qu'il était interdit d'avoir ce genre de comportement dans le lycée. Et Eykaël n'avait jamais compris cette logique d'interdire l'amour entre un élève et un professeur. Pourquoi empêcher ce qui pourrait être quelque chose de merveilleux ? Mais Shakespeare était l’adulte, c'était donc lui qui avait la décision finale. « Allez, range tes affaires. Je t’invite à la maison pour dîner, on sera plus libres et on pourra se parler normalement » Son sourire se raviva. Ils allaient chez lui. Un soir en tête à tête avec Milk-Shake, il n'allait pas dire non. Et hochant la tête positivement, il se dépêcha alors de refermer son sac à dos avant de partir aux côtés de son professeur.

La clef tourna dans la serrure de la porte et Eykaël rentra dans la maison de son professeur. Pour la deuxième fois qu'il était ici. Il se rappelait encore de sa venue il y a quelques semaines. Lorsqu'il l'avait ramassé sur la route et qu'il l'avait invité à dormir sur le canapé. Nostalgique et content, il prit place sur le canapé trônant dans le salon à côté d'un ... caleçon délaissé sur un coussin. Surpris et gêné, il le prit du bout des doigts pour le montrer à Shakespeare : « Tu as oublié ça, je crois ? Enfin si c'est à toi ... » La soirée promettait d'être pour le moins ... rien du tout. Vu qu'il ne savait pas encore ce qu'ils feraient. A part diner.
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyJeu 6 Sep - 21:18


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Avoir une nouvelle fois Eykaël dans ma voiture était assez étrange, mais je finissais par m’y habituer. Ce n’était que la troisième fois, en quelques semaines, alors que ce garçon est mon élève… Everything is normal… Je soupirais, imperceptiblement, et le trajet se fit en silence. Aucun de nous n’osait briser ce calme sur le chemin du retour, ce calme qui à mes yeux était pesant, mais qui aux siens n’avait rien d’extraordinaire. Même si je vivais dans un appartement, j’avais la chance d’avoir une place réservée dans le parking de l’immeuble, ce qui me m’épargna les longues minutes de recherche. Je ne suis pas du genre très patient.
Je tournais la clé dans la serrure et eus cette impression de déjà-vu. Mais ce déjà-vu est réel, il s’est vraiment passé, et il remonte à quelques semaines. Il n’y a pas longtemps : le soir où j’ai accueilli Eykaël pour la nuit sur mon canapé. Je n’avais pas vraiment rangé et si j’étais du genre organisé, l’appartement était sans dessus dessous en raison de cette nuit. On me connaît pour être un sacré Dom Juan. Ce qu’on ne sait pas, c’est que hommes ou femmes, je m’en fiche. Hier c’était un homme, et on était plutôt énergiques après les vodka-redbull… Un peu trop peut-être. Je souris en repensant à Lycaon et ce bon bang mais laissais cette image de côté. J’allais avoir des mauvaises idées, et pas devant le gamin.
« Tu as oublié ça, je crois ? Enfin si c'est à toi ... » Je me retournais vers Eykaël mais me figeais dés que l’objet en question entra dans mon champ de vision. Un caleçon, mais absolument pas le mien. Tous mes caleçons sont colorés et avec des petits dessins. Celui-ci est noir… Lycaon. Ce con est parti sans son sous-vêtement, non mais je rêve ! Comme si j’avais besoin d’un souvenir pour me rappeler de notre partie jambe en l’air. Je l’arrachais vite des mains d’Eykaël, un peu gêné que mon élève tombe dessus, et le lançais dans le coin de ma chambre. « Tu veux un truc à boire pendant que je prépare à manger ou tu veux aider ? À moins que tu veuilles à boire en aidant, c’est possible aussi » Majeur ou non, son innocence pure ou presque me poussait à ne lui proposer que de l’eau ou un soda tandis que je me confectionnais un petit cocktail Old Fashioned. « Regarde dans le frigo ce que tu veux manger, j’ai pas d’idée » Des pâtes ? Une salade ? Je m’en fiche, je mangerais de la pâtée pour chiens sur un lit de croquettes. Je m’adossais au plan de travail et observais autour de moi pour calmer mes nerfs. Avoir un élève en train de fouiller son garde-manger, tout ce qu’il y a de plus habituel dans ce monde.
L’appartement avait pris un sacré coup après cette nuit, et ce n’était pas pour ce soir le rangement, pas devant Eykaël. Imaginez que je tombe sur un truc compromettant… Un caleçon c’est bien suffisant. L’avantage de cet appartement, c’est que la cuisine est à la mode américaine (avec le bar) ce qui donne une impression de grandeur ; le peu de mur est vraiment une grande qualité. Quand je suis venu m’installer et que je l’ai visité, j’ai su qu’il me le fallait. Je ne suis pas un homme de meubles. Je ne possède que le minimum pour combler le vide, faire joli, et ne pas vivre comme un clochard abrité. J’ai tout de même une certaine élégance, la classe des Moonstone.
Si Eykaël n’avait pas été mon élève, je lui aurais foutu une claque aux fesses et aurait dit d’une voix un peu élevée « C’est parti pour jouer avec la nourriture ! » mais je m’en passais totalement. Mais y penser est assez amusant et plaisant… Je buvais le fond de mon verre d’une traite, peu fier d’avoir ce genre de pensées, et me servais un verre de whisky (mais un verre un peu trop rempli) avant de me mettre derrière l’adolescent (m'ayant fait une sorte de déclaration d'amour ?!) qui scrutait toujours l’intérieur de mon frigo. « Si tu cherches les pâtes, je ne suis pas assez idiot pour les ranger là-dedans… ».
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyJeu 6 Sep - 21:56


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Eykaël observa l'immensité de la boutique de vêtement de la ville. Arrivé sous peu sans valises, lui, son tonton et son père étaient donc partis en ville faire les boutiques, acheter de quoi habiller l'enfant. Le jeune homme avait l'habitude d'une garde-robe assez ample, contenant une pile de vêtements. Du genre très propre sur lui-même, il adorait se changer chaque jour pour arborer des habits enfantins ou simplets, comme des pulls rayés ou des tee-shirts unis. Rien de très sophistiqué, ni même quelque chose d’extravagant ou couteaux. Après tout, en secret, sa mère allait à la bourse aux vêtements, acheter des vêtements moindres pour trois livres, six sous. Elle n'avait plus qu'à faire croire à son fils qu'elle était allée à la boutique acheter quelques vêtements. Insistant pour acheter un pyjama doux, il s'était pris en peine face la question posée par son père : « Mais les garçons, de ton âge, ça dort pas en caleçon ou à poil ? » A vrai dire si. Il avait l'habitude de voir ses papas à en caleçons. Sauf que lui, il dormait toujours en pyjama. Et il portait des slips, n'ayant jamais osé s'initier à un autre sous-vêtement. « Je voudrais un pyjama moi. » Et Iagan avait cédé. C'était dans le rayon des sous-vêtements que ça recommençait. Lorsque Eykaël pointait du doigt ce qu'il voulait, c'était tombé sur un pack de slips. Et là encore la surprise du père devant son fils, se demandant pourquoi il ne mettait pas encore de caleçons. Sûrement parce que les circonstances avaient fait qu'il n'osait toujours pas.

***

« Tu veux un truc à boire pendant que je prépare à manger ou tu veux aider ? À moins que tu veuilles à boire en aidant, c’est possible aussi. Regarde dans le frigo ce que tu veux manger, j’ai pas d’idée. » Eykaël hocha la tête pour acquiescer. Oui, il voulait aider. Pour ce qui était de boire ... Il comprit boire par alcool. Et à vrai dire, il n'était guère friand des boissons alcoolisés. Autant à lui seul, il pouvait se boire un litre de jus d'orange, autant une bouteille d'alcool se révélerait plus compliquée. Préférant ignorer sa question, il se réfugia dans le frigo pour chercher quelque chose à manger. Quelque chose que pourrait manger et aimer Shakespeare. Parce que à vrai dire, il n'avait pas si faim que ça. « Si tu cherches les pâtes, je ne suis pas assez idiot pour les ranger là-dedans… » Ne préférant pas prendre cette phrase comme une attaque à son intelligence, il se retourna, les mains dans le dos, refermant la porte du réfrigérateur, avouant timidement : « J'ai pas faim moi. » Rare étaient les jours où Eykaël mangeait ses trois repas quotidien. A vrai dire, le petit déjeuner lui suffisait comme seul repas de la journée, parfois un goûter à quatre heures mais c'était tout. L'incompréhension était grande face aux obèses qui mangeaient à longueur de journée. Et donc, il espérait secrètement que son professeur n'ait pas faim non plus. Ou alors, il resterait à le contempler mangeant sa nourriture. S'attaquant à la fouille des placards pour se trouver quelque chose à boire et ne pas déranger accessoirement Milk-Shake, il s'empara d'une bouteille d'alcool fort. Un verre entier et brut. Sans eau. Aucune habitude ni même prévention n'avait été faite à son égard et il goûtait à ça tel quel. Le goût était désagréable et Eykaël, pour faire plaisir à son professeur, but d'une traite son verre tout en tirant la grimace. Peut-être que lui en voulait ? Ne demandant même pas son avis, le jeune homme s'empara de la bouteille et en déversa le contenu dans son verre pour le remplir à nouveau, brandissant un sourire angélique. « Shake, tu ressens quoi à mon égard ? » Première fois qu'il l’appelait ainsi. Première fois qu'une douce apparition d'un maux de tête apparut.
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyVen 7 Sep - 16:07


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Eykaël se retourna doucement, se retrouvant ainsi assez proche de moi. J’avais l’impression que nous étions souvent trop près, mais je me posais aussi une question qui remettait en doute cette impression : peut-être étais-je aussi proche de plein de gens dans la journée, sans m’en rendre compte, mais qu’avec lui… Je le remarquais plus facilement ? Je me contenais et me contentais de le regarder dans ses yeux délicats, ses petits yeux de biche. Eykaël alias Bambi. « J’ai pas faim moi », avoua-t-il alors. What ? Il n’a pas faim ? J’oubliais presque tout tellement cette nouvelle me semblait bouleversante. Là, on était pas du tout sur la même longueur d’onde. Je ne dis pas que j’ai faim, mais je sais que je pourrais manger de tout mais surtout n’importe quoi à n’importe quelle heure de la journée, et que rater un repas ne fait pas parti de mes habitudes. Mais il était mon invité, alors je haussais les épaules et le laissais vivre sa vie. Je pouvais toujours grignoter si mon estomac commençait à crier famine. Le garçon se faufila hors de sa place — entre le frigo et moi — et se mit à regarder partout dans les placards. Je croyais qu’il n’avait pas faim ? Je buvais tranquillement (peut-être trop rapidement cependant) mon verre de whisky quand Eykaël tomba dessus. Croisant les bras comme possible avec le verre, je le regardais amusé : monsieur sait boire de l’alcool ? Je n’aurais sûrement pas du réagir de cette façon puisqu’il s’est rempli un verre entier pour le boire d’une traite. Je ne sais combien de fois j’ai fait les gros yeux en sa présence, mais son comportement est un réel trésor. Eykaël se remplit un autre verre mais je récupérais la bouteille avant qu’il ne puisse en mettre autant que précédemment. « Shake, tu ressens quoi à mon égard ? » Je n’ai pas mis longtemps pour être très gêné au point d’en rougir fortement. Tout d’abord par la question, parce qu’elle est assez inhabituelle venant d’un de mes élèves que je connais depuis quelques semaines à peine… Et ensuite parce qu’il venait de m’appeler par mon surnom principal. Seul mes amis et potes font ça. Je posais la bouteille sur le bar, à côté de moi, pour éviter qu’Eykaël ne se serve encore sans réfléchir et lui souriais. Un tout petit sourire qui marquait mon malaise. « Ce whisky est un Laphroaig. Donc vas y mollo sur la quantité… Et puis tu risques de vite te sentir pompette » J’aimais utiliser le mot ‘pompette’ avec lui, ça lui va bien. Quoi qu’il en soit, ça avait été un moyen de changer la conversation, mais ça n’avait absolument pas marché. L’adolescent tenait à sa réponse. Si je lui disais qu’il n’était rien pour moi, alors il serait blessé et se renfermerait. Vu sa réputation au lycée, ce n’est pas une bonne chose qu’il m’en veuille en plus. Ce ne serait vraiment pas bon pour son équilibre mental déjà fragile. Mais si je lui dis qu’il ne me laisse pas indifférent — si seulement je pouvais contrôler ça — alors qu’allait-il se passer ensuite ? Une amourette avec un élève mâle ? Sortir avec un homme n’est pas un problème pour moi, mais un étudiant, c’est tout de même différent. Et je ne me suis pas posé avec quelqu’un depuis quelques années, je pourrais lui briser le cœur trop facilement en gardant mes habitudes et donc en allant voir ailleurs.
Le silence qui pesait était extrêmement lourd, pour lui ou pour moi cette fois-ci. Il devait probablement se dire que j’étais comme les autres, que je lui avais menti, et il aurait raison. Mais je ne tiens pas à cela, j’ai fait attention tellement de fois… Je dois être le seul à faire attention d’ailleurs. Je me posais contre le plan de travail après m’être servi un troisième verre pour me détendre dans cette situation. Je ne serai pas bourré mais un peu d’alcool dans le sang rend toujours ces conversations plus simples. « Disons que tu n’es pas un adolescent comme les autres, et que cela… m’attire… quelque peu » C’était un bon début non ? Je prenais une petite grosse gorgée de whisky pour continuer mais soupirais avant. « Je sais que tu m’aimes bien, mais ce genre de choses entre élève et professeur est formellement interdit… Ce ne serait pas très bien je crois. Mais ne te dis pas que… tu ne me plais pas » Pfouuuuu. Je me massais délicatement les yeux pour essayer de faire le vide, de rendre mes idées claires, mais rien à faire. Quoi que je fasse, cette sensation dans le bas du ventre était là, présente comme jamais. Vous savez, cette sensation qui vous rend mal à l’aise et qui ne demande qu’une chose pour être satisfaite, mais qui est aussi très agréable parce qu’elle est caractéristique d’un moment intense. Je me mordais la lèvre inférieure puis finissais mon verre d’une traite.
J’allais faire quelque chose de fou, mais c’était le meilleur moyen pour qu’il comprenne. « Tout ce qu’on peut faire en public, partout en dehors de chez moi, c’est ça » Je m’éloignais de lui pour lui tendre une main puis pour lui rendre une copie invisible. « Mais ce à quoi je pense, c’est ça » Cette fois-ci, ce fut à mon tour d’être le premier à embrasser. L’attrapant par la taille, je le serrais contre moi pour profiter de ce moment qui allait être le dernier. La sensation dans le bas du ventre ? Encore plus forte, encore plus gênante, encore plus agréable. Je sentais les battements de mon cœur accélérer au fil des secondes qui semblaient s’écouler à une vitesse monstre. Mon pouls, ma respiration, tout devenait presque si incontrôlable que je pourrais commettre une erreur en raison de ma nature. Mais je vis avec depuis trop de temps pour me laisser aller ainsi.

Ce n’était pas un baiser mignon comme les siens. Celui-ci était vif et passionné. Mortel.
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyVen 7 Sep - 20:11


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

« Disons que tu n’es pas un adolescent comme les autres, et que cela… m’attire… quelque peu Je sais que tu m’aimes bien, mais ce genre de choses entre élève et professeur est formellement interdit… Ce ne serait pas très bien je crois. Mais ne te dis pas que… tu ne me plais pas. Tout ce qu’on peut faire en public, partout en dehors de chez moi, c’est ça.{ »

Il y avait ce genre de phrases telles des mélodies gracieuses qui se glissaient dans le lobe de l'oreille. Et pour Eykaël, ce semblant de discours ressemblait à une sorte de déclaration d'amour. Pas tout à fait. Ni même exactement. Car il y avait ce brouillard qui flottait encore entre eux. Shake avait seulement avoué qu'il était attiré. Cependant, il avait bien précisé sur le fait que l'amour n'était ressenti uniquement par le jeune homme. Il acceptait ces paroles. C'était mieux que rien. Et ça prouvait qu'au fond le professeur n'était pas si indifférent à son cas. Scrutant la feuille vide que venait de lui tendre Shakespare, il fut surpris de l'agréable suite qui se produisit. « Mais ce à quoi je pense, c’est ça. » Instantanément les lèvres du professeur se scellèrent face à celles de l'élève. Ce n'était pas du tout le goût d'un doux baiser tout mignon. Un baiser empli de sauvagerie, brutal, viril mais Eykaël se fit un plaisir de l'accepter et d'en rendre la pareille.

Ne sachant que faire de ses mains immobiles, il en plaça une dans le dos de son professeur, au niveau de son postérieur et il posa doucement l'autre au niveau de l'entrejambe. Bien que deux tissus séparaient, il caressait sensuellement tout en faisait preuve de douceur l'endroit. Ses lèvres réclamant toujours plus de l'étreinte, il s'exclama finalement : « Tu m'aimes ? T'as envie de moi ? »
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyVen 7 Sep - 20:33


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Une main sur mon postérieur et une main… oula. Je fus très surpris mais le laissais faire. Je devrais arrêter ça, lui dire de rentrer chez lui et le raccompagner en silence, faire en sorte que ce genre de scène ne recommence pas… Mais je ne suis pas très doué dans la catégorie « je lutte contre mes envies ». J’ai toujours vécu la vie en y mordant à pleine dent, et ici en l’embrassant à pleines lèvres… Faire le contraire était presqu’impossible. Les caresses venant d’Eykaël étaient très douces et légères — peut-être son inexpérience ? — mais elles avaient toujours ce côté excitant. D’un autre côté, j’ai toujours été de ces hommes qui n’ont pas besoin de grande démonstration pour que le désir monte. Bénédiction ou malédiction ? J’en sais trop rien, mais j’ai toujours bien vécu avec. Nos lèvres se délivrèrent enfin, nous laissant reprendre notre respiration. Désormais, plus de bêtise, même après la petite caresse très agréable d’Eykaël. Je devais prendre sur moi, apprendre à me dire non, et apprendre à dire non à mes élèves. À ce sujet. « Tu m'aimes ? T'as envie de moi ? » Question directe, mais je l’avais un peu cherchée avec mes démonstrations. Je ne pouvais pas nier qu’en ce moment même, je ne demandais pas une bonne nuit de sommeil… Je m’éclaircissais la voix avant de réfléchir.
Réfléchir vite, réfléchir bien. Mes prochaines actions vont être décisives, et je n’ai pas beaucoup de possibilités. Soit je le rembarre et l’adolescent sera complètement brisé, soit nous allons plus loin et ce sera vraiment bizarre en cours. Même maintenant, il arborait ses petits yeux adorables de Bambi, et c’était encore plus dur que de résister au Chat Potté. « Toi, t’as envie de moi ? » Je connaissais la réponse, mais c’était pour me donner du temps. En dehors de ma raison, tout me poussait à y aller, à profiter du moment : mon corps, mes pensées, mes émotions, … Ma raison était le seul obstacle, et il ne fallait que quelques verres pour l’abîmer. Je souriais imperceptiblement en me rendant que je cherchais un moyen d’écarter les « ennemis ». Quitte à tout faire pour y aller, autant être sobre, non ?

Je laissais Eykaël dans la partie cuisine, sûr qu’il était déçu et en train de m’observer de derrière le comptoir. Je posais mes mains sur le dossier du canapé et enlevais mon tee-shirt avec une facilité déconcertante. Je veux pas paraître narcissique ou faire le mec, mais mon corps est un sacré spectacle. Je me posais sur l’accoudoir, mains croisées, et regardais l’adolescent. Finalement, je n’avais plus envie de résister. Cette soirée se terminait comme presque toutes les autres, et pourtant, je sentais cette différence. Si nous allions plus loin, il allait probablement s’agir de la première fois d’Eykaël, et ses sentiments étaient en jeu. Aller plus loin, c’est me poser avec lui, et je n’avais étrangement personne dans ma tête pour me dire non. D’un geste de la main, je l’invitais à me rejoindre. « Ça sert à rien de dire non. Je ferais que repousser l’affaire, et ça en serait d’autant plus dramatique… » Çaaa c’est la vraie voix de la raison, celle qui me guide tous les jours. J’ai parfois du mal à croire que je me suis fiancé un jour et que j’ai eu une fille… Mon cœur se resserra immédiatement au moment où je pensais son nom, et je regrettais tout de suite. Mais Eykaël, désormais en face de moi, raviva mon désir et me facilita la tâche (oublier…). « Alors ? Toi, t’as envie de moi ? ».
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyVen 7 Sep - 22:01


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Si Eykaël semblait réputé pour sa gentillesse, a naïveté et sa conversation d'esprit en âge d'enfant, il était toutefois majeur et baigné dans la débauche adolescente, il avait du être confronté aux brisements de certaines croyances. L'idée qu'un enfant ne vienne pas d'une graine planté dans le potager du jardin de Maman par le Papa avait du être rudement accepté, avec un malaise pour laisser place à cette idée d'amour. Les gens faisaient l'amour au lit. Et c'est ce qui était resté dans l'esprit d'Eykaël. Comment ils faisant ? Comment si prendre ? Tant de questions obscures qui ne préoccupaient point le jeune homme. Cependant, là, il se doutait qu'en compagnie de Shakespeare, il allait faire quelque chose de complètement inédit. « Toi, t’as envie de moi ? » La réponse semblait évidemment. Et pour une fois, Eykaël trouvait la question légèrement dépassée assez idiote en elle-même. Cependant, peut-être que Shakespeare n'était pas doué dans ce domaine-là, peut-être même qu'il ne comprend pas vraiment le sens de ses phrases. Mais il ne lui en voulait pas. Ce n'était sûrement pas le fils Hamilton qui repousserait quelqu'un. Et surtout pas Shakespeare. Son bien-aimé.

La gêne. Ou quelque chose d'autre. Un obstacle qui bloquait semblait présent. Comme si Shakespeare ne voulait pas vraiment de lui et qu'il avait fait certains gestes sans réfléchir. Le voyant s'éloigner de lui pour s'asseoir sur le canapé, Eykaël se doutait que quelque chose se tramait. « Ça sert à rien de dire non. Je ferais que repousser l’affaire, et ça en serait d’autant plus dramatique… Alors ? Toi, t’as envie de moi ? » Les choses ne pouvaient pas continuer ainsi, pas avec cette conclusion qui commençait à faire pression sur le jeune homme. Il avait envie de faire pour la première fois l'amour. Envie de découvrir de nouveaux sentiments ou de se lancer à de nouvelles expériences qu'il ne s'était jamais imaginé. Se mettant à caresser doucereusement les joues de son professeur, le jeune homme prononça alors cette phrase qui paraissait si sincère : « C'est moi qui t'ai posé la question le premier. Mais oui, j'ai envie de toi. Et si tu veux pas alors tu peux me le dire, ne t'inquiètes pas, je comprendrai. » Le jeune Limsey savait faire la nuance au niveau des blessures. Il y avait les amis et les connaissances. Et lorsque ces derniers le repoussaient, alors il arrivait parfois de pleurer ou d'être attristé par le fait qu'on le repousse. Pour ce qui est des amis, comme Castiel ou Shakespeare, il savait accepter que parfois, le refus pouvait être de mise. Et si Shake ne voulait pas continuer pour diverses raisons, comme nulle envie ou alors comme l'impitoyable excuse qu'un professeur ne devait rien faire concernant l'amour avec un élève, alors il accepterait. Assez difficilement. Mais il accepterait.

« Juste, écoute ton cœur et non ta raison. Parfois, il ne faut pas suivre les règles, il faut sauter par dessus. » Une des rares phrases philosophiques qu'Eykaël savait dire et dont il comprenait implicitement le sens. Baissant ses mains pour les poser sur le torse nu de Shakespeare, il sourit timidement. Il se doutait qu'il ne voulait pas continuer. Peut-être qu'il voudrait mieux que tout ça prenne fin et Eykaël se retourna, dos à Shakespeare, s’apprêtant à rassembler ses moindres affaires.
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptySam 8 Sep - 17:56


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

La main d’Eykaël était douce. Était-ce naturel, ou en prenait-il très soin ? Aucune idée, mais le contact était agréable. « C'est moi qui t'ai posé la question le premier. Mais oui, j'ai envie de toi. Et si tu veux pas alors tu peux me le dire, ne t'inquiètes pas, je comprendrai. » Je souris, amusé par ses paroles. Il était décidément plein de surprise. Mais maintenant que j’en étais là, je ne savais pas lequel de nous allait le plus se sentir mal si je décidais de ne rien faire avec lui. Lorsque sa main quitta ma joue, je sentis comme un vide. Comme si d’un coup, on venait de m’enlever tous mes vêtements — je sais, je suis déjà torse nu — et que j’étais nu face à toute une audience. De la chaleur, j’étais repassé au froid de la pièce. Et pourtant, je me sentais toujours brûlant.
« Juste, écoute ton cœur et non ta raison. Parfois, il ne faut pas suivre les règles, il faut sauter par dessus. » Encore une autre phrase philosophique ? Je souris d’autant plus, tellement il était plein de surprise. Chaque fois que je le voyais, il arrivait à me surprendre de façon toujours différente. Il pouvait passer d’une licorne à une phrase digne d’un propos philosophique. Le visage un peu triste, ses mains se posèrent sur mon torse, délicatement, laissant derrière leur passage une traînée de frissons. D’un coup, il se retourna. « Eykaël attends ! » Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’étais en train de le retenir par la taille. Je n’ai même pas senti mon corps se lever… Cette fois, j’étais allé trop loin, mais au moins, j’étais sûr de ce que je voulais. J’avais envie de lui, j’avais envie de cet adolescent complètement innocent ; et si en surface j’avais l’impression de faire un peu pédophile, au fond de moi, je sentais que c’était comme la bonne chose à faire.

M’approchant d’Eykaël, je le serrais doucement contre moi avant de déposer un baiser dans ses cheveux. « Oui, j’ai envie de toi » Même si tu as dix-sept ans, même si tu es mon élève, même si ton père est un putain de chasseur de loups-garous. J’y peux rien. Et honnêtement, pour une fois, je ne sais pas si c’est mon cerveau, mon cœur, ou mon entrejambe qui me guide. Mon petit héritage masculin a toujours été roi dans ce genre de situation, mais avec l’adolescent, c’était différent. Il avait ce petit quelque chose qui faisait que je ne pouvais pas entièrement me confier à mon instinct, je devais réfléchir et prendre des responsabilités. Sortir avec une élève, c’est interdit. Sortir avec un élève, ça l’est peut-être plus ? Je ne sais pas si le proviseur est homophobe… Je chassais son image de ma tête — inutile de penser à lui alors que je suis dans un début d’état d’excitation, ça ferait redescendre la bête — et posais ma main sur le pantalon d’Eykaël. « Tu as déjà couché — par là, je veux dire eu une relation sexuelle — avec un… homme ? » Je suppose que non, mais il est du genre plein de surprises… Ne pas voir son visage devait m’aider à me détendre, parce que rester ainsi derrière lui ne faisait qu’augmenter mon désir. Si je continue à ce rythme, Popol va vite être épuisé. Lycaon n’avait pas été de tout repos cette nuit, et voilà que je remettais ça. Enfin, ça allait sûrement être moins sauvage cette fois, avec Eykaël. Il s’agissait peut-être de sa première fois ? Doucement, je passais mon autre bras entre le sien et sa hanche pour venir la poser sur son torse. Il n’est pas très épais mais bien foutu… Je déposais un deuxième baiser dans ses cheveux, plus pour me rassurer moi que lui.
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptySam 8 Sep - 22:28


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

« Eykaël attends ! » Et l'instant d'après, les bras de Shakespeare enlacèrent la taille du jeune homme. Sentant les lèvres de son professeur dans ses cheveux, il put sentir un tendre baiser frôler son crâne. « Oui, j’ai envie de toi. » Un sourire chaleureux traversa le visage d'Eykaël, enfin content de sa décision. Et encore plus qu'il ait choisi celle qu'il voulait. Les sentiments n'allaient donc pas dans un sens, mais bien dans les deux. Quelqu'un l'aimait enfin. Et voilà que Shakespeare semblait bien le premier homme à éprouver des sentiments pour le jeune homme. Un immense épanouissement s'écoulait dans le corps de l'élève, enfin heureux d'avoir accompli quelque chose qu'il désirait depuis tant d'années. Une main posée sur le pantalon, Shakespeare questionna : « Tu as déjà couché — par là, je veux dire eu une relation sexuelle — avec un… homme ? » Question bête. Et gênante, voire qui complexait assez le jeune homme. Non, il n'avait jamais eu de relations sexuelles avec un garçon parce que personne n'avait pris la peine de s'intéresser à lui un minimum. Certaines jeunes filles le trouvaient charmants mais beaucoup trop idiot.

« Non, jamais. Fa ne te dérange pas hein ? » C'était plutôt Eykaël qui était dérangé. Shakespeare avait un certain charme et aussi un certain âge, alors il en avait du avoir des amoureuses et des amoureux, et des relations sexuelles, aussi. Des construites, des bien faites, des sauvages parfois, sans doute. Et Eykaël n'avait rien au compteur. Anxieux de ce qu'allait penser Shakespeare une fois au lit, il espérait toutefois qu'il ne serait pas trop déçu. Une deuxième main se glissa sur le tee-shirt pour se poser sur le torse du jeune homme. « Je ... sais pas comment m'y prendre. » Fermant les yeux pour montrer sa honte, il décida d'essayer quelque chose et donc entreprit d'enlever son pull-over et son tee-shirt pour ainsi apparaitre torse nu. Un torse maigre, sans réel muscle distinct. C'était à l'opposé complet de Shakespeare. Et encore, c'était un euphémisme pensé comme ça. Il voulait que Shakespeare le guide, qu'il lui apprenne.
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptySam 8 Sep - 23:19


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

« Non, jamais. Ça ne te dérange pas hein ? » Même s’il ne me voyait pas, je souriais. Cette fois-ci, il ne me surprenait pas. Il correspondait à l’idée que j’avais d’Eykaël. Un adolescent adorable, plein de vie, et pourtant rejeté par les autres qui le trouvent trop différent. Tous les gens qui ne sont pas comme les autres sont catégorisés comme « non voulus », ce qui est idiot. Eykaël est vraiment quelqu’un de bien, avec ses licornes et sa philosophie. Délicatement, je caressais son torse par dessus le tissu pour m’habituer à son contact. Avoir une relation avec lui me semblait plus dur que d’en avoir une avec n’importe qui d’autre. Quand Lycaon était arrivé hier soir, je ne pense pas qu’on se soit dit bonjour… Mais avec l’adolescent, je ne savais pas vraiment quoi faire… Il a l’air innocent mais pose des questions sur des sujets qui ne le sont pas. Il a l’air timide mais fait des choses considérées comme interdites. Il est imprévisible. « Je ... sais pas comment m'y prendre. » Je souris de plus belle, même si c’était triste de comprendre qu’il avait un peu été seul toute sa vie. Sa mère n’aurait pas dû le couver autant… Mais si elle ne l’avait pas fait, on n’en serait pas là aujourd’hui. Peut-être que ça aurait été mieux ainsi ? Je soupirais, pas très fort, quand Eykaël se détacha un peu de moi. Je regardais les muscles fins de son dos ressortir tandis qu’il retirait également son haut, nous laissant tous les deux torses nus. Notre musculature à chacun n’avait rien à voir avec celle de l’autre. Eykaël avait toujours ce corps fin et svelte, celui d’un adolescent de moins de vingt ans, alors que moi, je m’approchais plus d’une masse de muscle due à mes heures de sport et ma nature.
Cette fois, on y était. Retourner en arrière serait briser le cœur de ce petit être, et sûrement un peu le mien. Parce que je fais mon fort et mon beau gosse, mais je pleure quand même assez souvent le soir dans mon lit je l’avoue. Et l’air de rien, ni vu ni connu, je me suis attaché à ce futur éleveur de licornes, ce futur ami de Lila. Ce petit bonhomme qui se raccroche à ses rêves et ses histoires d’enfant parce qu’il peine à se trouver de vrais amis. Quand on y réfléchit, c’est probablement pour cela qu’il s’est attaché à moi et inversement… J’ai peut-être été le seul à l’avoir accepté avec ses délires et ses qualités.
L’attrapant par le bras, je le forçais à se tourner vers moi. Il rougissait un peu, pas beaucoup, mais c’était suffisant pour traduire sa gêne. « Tu n’as pas à avoir honte. Tu as dix-sept ans, et on a tous une première fois » Certains plus tôt que d’autres, et je ne parlerai absolument pas de mon cas. C’est du domaine du privé. Ou presque, quand on sait que tout le monde a su que je m’étais tapé Sally Donovan le lendemain. Sans cette sauvagerie qui m’avait guidé la nuit d’avant, je déboutonnais son jean sans le faire descendre pour autant. Quant à mon pantalon, je n’étais pas encore serré, mais ça ne saurait tarder. Je ne suis pas très lent à ce niveau. « Tu vas voir, c’est naturel, ça te viendra tout seul. Juste... Ne pense pas trop » Pas comme moi.
Je lui fis un clin d’œil pour lui donner confiance, mais je me demandais qui en avait le plus besoin, entre lui et moi. Je me lançais dans cette aventure qui avait un côté touchant et ridicule et suicidaire puisque son père est un Hamilton sans même m’être concerté avec un ami. Mais à qui en parler de toute manière ? Je ne parle pas de ce genr de choses avec Fauve, il en est hors de question, et en parler avec quelqu’un d’autre me semble déplacé. J’embrassais Eykaël et fis enfin tomber son bas. « Sérieusement ? Un slip ? ».
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptySam 8 Sep - 23:55


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

« Sérieusement ? Un slip ? » Ce fut la chute. Longue, surprenante, blessante. Sur le coup, Eykaël avait été interloqué du ton de la voix de son professeur, peignée d'une vive déception. En quoi cela le dérangeait ? Et il se souvint de toute la gente masculine. Des boxers, un caleçon. C'était cette absence qui provoquait la déception de Shakespeare. Mais Eykaël n'avait jamais porté un tel sous-vêtement. D'une voix timide et légèrement blessée, il déclara : « Je ... suis désolé. ... J'ai toujours porté que ça.» Peut-être qu'à cause de ça, Shakespeare souhaitait tout arrêté.Ce serait une déception mais cette fois-ci pour Eykaël. Mais tant pis. S'il ne l'acceptait pas comme tel, alors mieux valait ne pas aller plus loin. Et pourtant, le jeune homme en avait envie de Shakespeare, une bosse dominante se présentant sous son slip qui lui donnait une vive impression d'étroit, d'étouffement. Comme quoi, même ici, un détail pouvait tout briser.

Quelques instants avant, Shakespeare avait pourtant pris soin de le rassurer. Ils se regardaient maintenant, dans un face--face de regards doux. Et le professeur avait eu soin de lui dire qu'à dix-sept, il arrivait d'avoir sa première fois. Et qu'on en avait tous une. On passait tous par sa première fois. Certains la franchissaient ensemble, tandis que d'autres la franchissaient avec quelqu'un de plus expérimenté. « Ça te gène tant que ça ? » Il sentit la gène de son professeur. Et si ce dernier ne faisait rien pour, alors il se rhabillerait et s'en irait. Déçu certes, mais toujours compréhensif. Jamais il lui en voudrait. Mais c'était un choix comme un autre. « On pourra faire les boutiques un jour ... »
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyDim 9 Sep - 0:49


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Eykaël rougit d’autant plus et je regrettais immédiatement d’avoir dit cela. Qu’est ce qui m’a pris aussi ! Évidemment qu’il porte des slips, il est toujours un enfant dans sa tête, même s’il a dix-sept ans sur les papiers. Je serrais la mâchoire, peu fier de moi. « Je ... suis désolé. ... J'ai toujours porté que ça. » Je sais bien, j’aurais dû m’en douter. J’essayais de le détendre, et voilà que je ruinais tout avec ma putain d’impulsivité. Je ne pouvais pas réfléchir avant de parler, comme tout le monde ? Non, il a fallu que je naisse dans cette famille de gens complètement cons qui réfléchissent après avoir agi. « Ça te gène tant que ça ? » Faut se dire la vérité en face des trous des yeux… Ça me gêne un peu, je n’ai pas l’habitude. Étant du genre mec bien foutu qui se tape tout ce qui a l’air beau, je finissais habituellement dans un lit avec des jolies filles en lingerie sexy ou un mec canon en caleçon moulant. Et oui, des jolies filles mais un mec canon. Un threesome qu’entre mecs, ça n’a jamais été mon truc. Un seul à la fois s’il vous plaît.
« On pourra faire les boutiques un jour ... » Ça y est, le retour de son côté mignon tout plein. L’attrapant par la taille, je l’approchais de moi pour que nous soyons l’un contre l’autre. Sa peau était incroyablement chaude, un peu comme la mienne, et je sentis vraiment la température de la pièce augmenter cette fois. « De toute façon, tu n’en auras pas besoin… Mais faire les boutiques est une bonne idée » Je lui tapotais le bout de son nez d’un air complice puis caressais tendrement ses hanches. « Et honnêtement, j’ai rien à dire. Tu veux voir mon caleçon ? » Je n’eus pas besoin de sa réponse pour savoir qu’elle était positive. M’éloignant un peu, j’enlevais mon pantalon pour qu’il puisse découvrir mon super sous-vêtement. Et je dis ‘super’ parce qu’il est bleu et superman. J’écartais les bras en mode « tadaaam », même si une légère bosse le déformait. « Alors, qui est le plus ridicule de nous deux ? Mais entre toi et moi, j’adore ce genre de trucs. Je trouve ça super stylé ! Je te montrerai tout ce que j’ai si tu veux. J’en ai pour tous les goûts, je t'assure... C'est carrément une collection » J’en ai même un rose barbie avec la tête de Ken sur Popol. Et un autre avec des petits nuages qui pleurent (je l’ai toujours interprété autrement que comme des nuages qui pleurent…). Je lui souris, content qu’on ait pu partager ce petit moment sur nos sous-vêtement.
Mais il devait absolument changer les siens.
« Tu veux aller dans la chambre ou rester ici ? » La chambre est beaucoup plus romantique, mais autant lui laisser quelques choix pour sa première fois, puisqu’il ne saura pas trop quoi faire par la suite. C’est toujours un privilège que quelqu’un nous choisisse pour un événement aussi important. Sa première fois… On n’a pas de deuxième chance. Alors autant ne pas se tromper.
Et j’espérais réellement qu’Eykaël prenait la bonne décision.
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyDim 9 Sep - 21:11


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »
Le frôlement de la peau de Shakespeare contre celle d'Eykaël lui procurait des frissons, une sorte de courant électrique qui chauffait l'atmosphère. Le plaisir commençait à monter et Eykaël ressentit enfin une once de désir dans son bas-ventre, commençant alors à déformer son sous-vêtement d'une bosse. « De toute façon, tu n’en auras pas besoin… Mais faire les boutiques est une bonne idée. » Ce serait génial. De faire les boutiques à deux, et pourquoi pas main dans la main. Après tout, Shakespeare n'avait déclaré qu'ils n'avaient pas le droit de s'embrasser ou quelque chose du genre dans l'établissement scolaire. Cependant, ces paroles dites précédemment revinrent dans son esprit. En effet, se tenir la main, ce ne serait pas possible. Ni même s'embrasser en public. Se comporter en tant que couple semblait impossible. Ils devraient ne pas s'approcher, ou du moins ne pas exécuter des gestes complètement déplacés. Car comme l'avait dit Shakespeare, ils ne pouvaient pas faire ça en public. « Et honnêtement, j’ai rien à dire. Tu veux voir mon caleçon ? » Eykaël scruta son professeur se reculait quelque peu avant de baisser finalement son pantalon pour laisser apparaître un caleçon. Un drôle de caleçon qui arracha immédiatement un rire heureux au jeune homme. C'était différent de ce qu'il voyait d'habitude. Il avait associé l'image du caleçon à une couleur unie, triste et qui ne donnait pas envie. Une définition totalement erronée du côté de Shakespeare. Il arborait quelque chose d'estival ; aux couleurs du super-héros Superman. « Alors, qui est le plus ridicule de nous deux ? Mais entre toi et moi, j’adore ce genre de trucs. Je trouve ça super stylé ! Je te montrerai tout ce que j’ai si tu veux. J’en ai pour tous les goûts, je t'assure... C'est carrément une collection » Il découvrit avec étonnement une autre facette de l'homme qu'il avait en face de lui. Une facette amusante, divertissante, complètement différente de celles qu'il connaissait. C'était drôle.

« Tu veux aller dans la chambre ou rester ici ? » Sans hésiter, la chambre. Prenant délicatement la main de Shakespeare, Eykaël lui adressa un sourire à la fois timide mais aussi ravi et sans rien dire le guida jusqu'à sa chambre. Certes, ce n'était que la deuxième fois qu'il pénétrait dans la maison, mais il s'était très bien souvenu de la localisation des pièces, dont la chambre du propriétaire des lieux. Arrivé dans la chambre, il lâcha sa main pour enfin se retourner avant de poser tendrement ses lèvres contre celles de son professeur. Et il baissa finalement son slip, laissant apparaître sa verge tendue, attendant alors de franchir quelque chose de complètement inconnu.
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyLun 10 Sep - 17:24


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

La main d’Eykaël était douce et chaude, mais pas du tout moite comme il arrive parfois en raison du stresse. Le contact était tout ce qu’il y a de plus agréable. L’adolescent me guida jusqu’à ma chambre qu’il avait déjà repérée. D’un autre côté, l’architecture de mon appartement n’avait rien de bien compliqué. Il y avait une première zone (avec sans séparation salon, cuisine, bureau et salle à manger) et une deuxième (avec chambre et salle de bain, toilettes). La porte était de ces portes qui coulissent et se « rangent » dans le mur, et il ne fut pas difficile de la mettre sur le côté d’une seule main. Je la refermais derrière moi, nous laissant avec une lumière plus faible, celle de la fin de soirée. Et ce n’est pas quelque chose que je pense souvent, mais c’était extrêmement romantique. Ma chambre était plutôt design (avouons le, une chambre stylée est plus romantique qu’un foutoir) et les rayons rouges-orangés nous éclairaient de leur lumière douce et tamisée.
Eykaël se retourna pour me faire face mais ne me laissa pas le temps de l’observer. Délicatement, plein d’innocence presque, il posa ses lèvres contre les miennes pour m’embrasser. Maintenant que j’avais un peu plus chassé mes « craintes » et mes inquiétudes, j’arrivais à me consacrer pleinement au moment. Et ce baiser n’avait rien de commun. Je m’étais tellement laissé entraîner dans un rythme habituel en sexe, que j’avais un peu oublié les détails les plus minimes. Et Eykaël, par sa naïveté et sa timidité, était en train de me les rappeler.
Il me semblait qu’il avait enlevé son sous-vêtement, mais je n’y accordais pas encore de l’importance. Nous avions tout notre temps, et aller plus vite n’allait que ruiner ces moments de réelle tendresse que je redécouvrais un peu. De ses lèvres, j’allais à sa joue puis à son oreille, et enfin à son cou. Le cou était une zone particulièrement sensible chez moi, comme chez beaucoup de personnes je suppose. Je déposais plusieurs baisers très bref sur la surface de peau qui se présentait à moi, descendant très doucement. Tout ceci n’avait rien à voir avec ce que j’avais vécu cette nuit avec Lycaon. Lycaon, vingt ans, expérimenté, n’avait absolument pas été aussi lent pour arriver à mon entrejambe avec ses lèvres. Mais j’avais peur de brusquer Eykaël, de le heurter alors qu’il était déjà sûrement un peu nerveux. Je n’hésitais pas à caresser son dos de mes mains, légèrement, laissant seulement de fines traces derrière mes doigts. Comme un passage furtif, presque rêvé. Juste avant d’arriver à son torse, je me remettais droit face à lui et le poussais doucement en arrière pour le laisser tomber sur le lit. Sans un mot, je me mettais par dessus lui pour faciliter mes caresses qui, tout en lui faisant plaisir et en augmentant son désir, s’occupait du mien. Par petits baisers, je retrouvais son téton que je léchais et mordillais parfois, sans faire mal, jamais. Ce n’est pas mon genre, avec personne…… Je passais du temps, m’appliquais mais pas trop, faisais attention à Eykaël qui devait découvrir de nouvelle sensations. Mes mains ne s’arrêtaient jamais, parcourant son corps pour ne créer que des frissons. Toujours avec délicatesse, j’allais chercher l’autre téton pour lui offrir les mêmes caresses. Avec mes coups d’un soir, j’étais toujours un peu plus sauvage, même si toujours (d’une certaine façon) tendre. Ce soir, c’était complètement différent, et c’était agréable. Eykaël me donnait sa première fois, à moi, un homme et son professeur. Et tout ce que mon instinct, ma raison et mon cœur me dictaient était de faire attention à lui, de faire de mon mieux pour pouvoir lui donner une seconde chance : celle d’être aimé, même un instant.
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyLun 10 Sep - 19:37


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »
Eykaël souriait. Simplement. Il était content. On lui faisait plaisir et ce plaisir, il le sentait concrètement à son entrejambe. Il sentit les baisers tendres que lui adressait Shakespeare. Sur la joue, puis sur l'oreille. Et enfin, il s'attarda sur le cou. Plusieurs baisers, brefs, significatifs du début d'une longue parade. En même temps, il sentit les mains de son professeur se déposer dans son dos, le caressant doucereusement. Assez nerveux au début, les contacts continus que lui donnait Shakespeare avaient le don de panser cette gêne et de la remplacer par une impression de détente. Les contacts s'estompèrent et il avait cette sensation de reculer avant de s'allonger réellement sur le lit, se mettant alors correctement en place. Scrutant alors son professeur se plaçant par dessus-lui, il sourit à nouveau, signe que les contacts avaient repris. Un peu plus bas. Il ne vit plus que les cheveux de son amant, ce dernier avait décidé de descendre plus bas, léchant et mordillant légèrement les tétons. Les caresses encerclèrent ces petits mordillements tendres. Fermant ses paupières, il ouvrit enfin sa bouche. Pour sortir finalement son premier gémissement de plaisir.

Son corps s'éveilla ensuite et le désir commençait à augmenter. Le plaisir semblait bien là, au rendez-vous, frappant aux portes, s'introduisant dans le corps des deux hommes. Si au départ, ce n'était rien que du stress, de l'inquiétude, ses frissons se métamorphosèrent pour en dégager du plaisir. Une de ses mains se leva afin de se déposer sur les cheveux de Shakespeare. Et Eykaël commença alors à caresser les cheveux de son amant. Tendrement, envoyant une douce incitation à continuer ce qu'il faisait. Son torse semblait comblé de plaisir, acceptant autant d'affections en une fois.

Un deuxième gémissement de plaisir s'extirpa de la bouche d'Eykaël qui bégaya alors un :
« Je ... je ... t-t-t'aime ... »
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyLun 10 Sep - 20:00


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Abandonnant ce que j’étais en train de faire, je suivais la courbe de ses muscles très bien dessinés. Je les avais vus, mais au toucher (même avec la langue), c’était encore différent. Je sentais vraiment qu’il était plutôt fin mais bien taillé. J’alternais entre baisers et coups de langue délicats, levant parfois les yeux pour observer Eykaël qui venait de laisser échapper son premier vrai soupir. Comme s’il venait de lancer un signal, je sentis son corps commencer à comprendre le mécanisme et jouer le jeu. Je n’étais plus le seul acteur, même si j’étais toujours le meneur.

« Je ... je ... t-t-t'aime ... ».

Je m’arrêtais doucement et relevais la tête, même avec sa main dans mes cheveux un peu courts. Était-ce le plaisir ou une révélation sincère ? En ce qui me concerne, je ne disais ces mots qu’au moment de la jouissance ultime, et encore… Pas avec n’importe qui. J’apportais beaucoup d’importance aux mots qui cachent tous tout un univers, et ceux-là étaient peut-être les plus forts et les plus mystérieux. Les plus sacrés, ceux qu’il faut chérir. Venait-il de les prononcer parce qu’il recevait rarement autant d’attention, ou m’aimait-il vraiment après si peu de rencontres ? Il ne me laissait pas indifférent, il le sait, mais peut-être était-ce passager en ce qui me concerne, comme bien souvent. J’oubliais cela pour éviter de l’inquiéter plus longtemps et déposais un simple baiser sur son Popol à lui, son Popol encore si peu expérimenté. D’ailleurs, ça vient d’où cette expression, « Popol » ? Je m’égarais trop, toutes ces réflexions n’ont pas lieu d’être. Attentif mais pas trop, je commençais ce fameux geste, ce va-et-vient pratiqué par tant de personnes et qui a donné (trop) de plaisir à tant d’autres. Certains se retrouvent dans les deux catégories, comme moi ou Lycaon. Et plus tard peut-être, Eykaël. Méthodique mais aussi imprévisible, je savais qu’il découvrait toutes ces sensations, qu’elles étaient nouvelles pour lui, et ç’en était d’autant plus excitant. Mes mains ne négligeaient aucune zone susceptible de faire augmenter son désir en faisant croire son plaisir. Je ne dis pas être le superman du sexe, mais je suis tout de même très doué. Avec autant d’expérience, c’est presque normal me direz-vous… Mais je combine toutes les qualités pour être considéré comme « un bon coup ». Lycaon et d’autres ne reviendraient pas me voir autrement. Eykaêl avait en réalité bien choisi son mentor puisque je n’avais aucun but avec lui… Je ne tenais pas à profiter de sa naïveté, au contraire, et je n’étais absolument pas un chasseur des jeunettes et jeunots. En y réfléchissant même, j’avais plus de raisons de l’abandonner : son père est un chasseur de loups. S’il découvre ça, je suis un peu dans la merde…
Étant donné qu’il s’agissait de sa première fellation — il n’a jamais eu de rapport sexuel auparavant, je suppose qu’il se serait souvenu d’un tel événement dans sa vie — je ne m’attardais pas trop longtemps et revenais à lui en enlevant également mon caleçon, libérant entièrement mon membre qui, entrant sans le faire exprès en contact avec le sien, m’envoya une décharge dans tout le corps. « Hoo. T’as senti ça ? », Dis-je un peu amusé. Je n’attendais pas vraiment de réponse. Ou peut-être que oui, je ne sais pas. Mais je n’attendis pas. J’enfouissais ma tête dans le creux de son cou, humant son parfum avant de venir chercher ses lèvres.
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyMar 11 Sep - 20:27


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »
Eykaël n'avait pas réfléchi. C'était sorti de sa bouche. Complètement spontanément. Mais cela avait été une révélation sincère une phrase qu'il avait été contraint d'arrêter de prononcer suite à deux refus au temps du collège. Lorsqu'il avait prononcé ces paroles on s'était instantanément payé sa tête. Il n'était qu'après tout le sujet de nombreuses moqueries. Et là il s'était octroyé le droit. Et ses craintes s'étaient à moitié confirmées lorsqu'il scruta le regard de Shakespeare se relever et s'attarder sur lui. Cependant ce dernier ne semblait pas y faire attention reprenant alors sa descende pour enfin arriver au point culminant. Un gémissement plus fort que les autres s'était extirpé de sa bouche lorsqu'un baiser vient frôler son membre tendu. Il fut assez surpris lorsqu'il vit son amant s'approprier son sexe dans sa bouche pour commencer un va-et-vient qui eut le pouvoir de détendre étrangement Eykaël. Laissant faire ces gestes minutieux et réfléchis, il commençait même à fermer ses paupières et à se relever inconsciemment, commençant à plonger dans cette folie de plaisir. On avait cette impression que cela durait une certaine éternité mais il en fut réellement que de quelques minutes. Se décollant, le jeune homme observa son professeur ôter son caleçon pour laisser se libérer son propre membre. «« Hoo. T’as senti ça ? » Sceptique et affichant un regard d'incompréhension, Eykaël hocha la tête négativement. Tout ce qu'il sentait, c'était une multitude de frissons qui parcouraient son corps, traversant son échine. La tête de Shakespeare revint à lui, l'embrassant encore. De baisers. Tendres, d'autres plus osés et certains osés. Et le plaisir devenait immense.

Voire incontrôlable. C'était la première fois qu'il ressentit ce genre de sensations. Et cela avait dérapé. Et dans un hurlement de plaisir, il sentit quelque chose sortir de son bas-ventre. Il ne connaissait rien et trop de nouveautés, ce plaisir fou qui l'avait envahi avait eu le temps de lui faire surgir cette semence qui s'était déposé sur le torse de Shakespeare. Terriblement gêné et ne comprenant rien à la situation, Eykaël paniqua. « Ooooh zut ! Mince .. J'suis ... Non, j'suis ... désolé. Désolé. Désolé. J-je ... J-je. » Il était fou d'inquiétude. Déjà qu'il avait eu l'impression de faire une faute avec sa déclaration d'amour, voilà que maintenant il se mettait à tacher son professeur. Il avait honte. Terriblement.
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptySam 15 Sep - 13:36


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Non, il ne l’avait pas senti, tant pis. J’aurais aimé pourtant, ça aurait été mignon de ressentir exactement la même chose au même moment, surtout quelque chose d’aussi… puissant. Même si ce n’était pas aussi fort que lorsqu’on jouit. Je l’embrassais à nouveau après sa fellation, ne sachant trop qui j’essayais de détendre le plus, mais qu’importe. Mais je n’eus pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre ce qui risquait d’arriver. Eykaël était quelque peu crispé et ailleurs. Et ses soupirs de plus en plus bruyants, même si je ne faisais que le caresser. Il allait « venir ».
Soudain, ses gémissements se firent beaucoup plus insistants et remarquables, et je sentis quelque chose de chaud sur mon ventre. Je souris et observais Eykaël revenir à lui-même. Ça n’avait pas duré longtemps, mais je mettais cela sur le compte de sa première fois.

« Ooooh zut ! Mince... J'suis... Non, j'suis... désolé. Désolé. Désolé. J-je ... J-je. »

Je posais un doigt sur sa bouche pour l’inciter à se taire. Le stresse n’allait rien arranger, d’autant plus qu’il n’avait pas à s’excuser puisque c’était tout à fait normal. « Eh… Calme-toi, ça devait arriver à un moment ou à un autre. C’est plutôt flatteur pour moi » Je n’étais pas sûr qu’il ait compris ça, mais je le pensais vraiment. Je veux dire… Il avait joui assez tôt parce que j’avais réussi à lui donner du plaisir. On est toujours content et fier de soi, même si c’est complètement naturel. L’égo humain, on n’y peut rien… Laissant Eykaël sur le lit, je me levais pour aller chercher de quoi essuyer mon ventre. Je restais ensuite quelques longues secondes dans la salle de bain, mains posées à plat de chaque côté du lavabo, à me regarder dans le miroir. Mon cœur battait assez vite et même si je contrôlais bien ma nature de loup, j’essayais de calmer mon rythme cardiaque pour éviter tout risque. Mais un autre problème s'imposa à moi. Eykaël avait joui, certes, mais pas moi, et j'étais toujours en train de bander. Ok... J'avais plus qu'à me branler, moi qui préfère carrément jouir en pleine partie de sexe. On dit que pisser quand on bande est un bon moyen aussi pour... Ouais, un peu bizarre quand même. Regardant les toilettes, j'optais pour la première option.

Plaquant mon bras contre le mur, je sentais que je n'allais pas tenir pendant encore longtemps, et je ne cherchais pas à combattre le plaisir quand il s'imposa à moi. Je lâchais un gémissement significatif et restais quelques secondes debout, sans rien faire. Rapidement mais efficacement, je nettoyais tout, me lavais les mains et prenais la boîte de kleenex. Je retournais dans la chambre sans arborer un grand sourire et lançais la boîte sur le lit. Je me contentais de me coucher à côté d’Eykaël et de le serrer contre moi d’un bras comme si de rien était. « C’est normal, ne t’en veux pas trop pour tout… Ça montre ton plaisir, c’est bien. Mais ne va pas laisser traîner ça dans une fille ou tu vas finir papa » alors que tu ne sais même pas t’occuper de toi. Si ça se trouve il croyait encore dans les petites histoires racontées par maman sur comment faire les enfants ? Et merde… Je tournais la tête vers lui, et lui souriais finalement, posant une question pour le faire passer à autre chose. « Tu veux faire autre chose ? » Parce que Dieu sait (je m’excuse d’avance si c’est blasphémer, mais en tant que loup, je crois que ça ne sert à rien) que je n’ai plus envie de sexe une fois que j’ai joui. Et oui, je fais parti de ces hommes qui ne jouissent pas avant un moment mais qui, lorsque ça arrive, marquent la fin. Et je l'avais marquée dans la salle de bain.
Revenir en haut Aller en bas

human ✚ we're the innocent
Eykaël G. Limsey

Eykaël G. Limsey


human ✚ we're the innocent

∞ MESSAGES : 324

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyLun 17 Sep - 16:22


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »
Le doigt de Shakespeare se déposa sur la bouche gênée d'Eykaël pour lui faire signe de se taire. Mais le jeune homme était tellement gêné et honteux d'avoir fait ça. Et pourtant, il n'avait pas pu résister. « Eh… Calme-toi, ça devait arriver à un moment ou à un autre. C’est plutôt flatteur pour moi » Arquant un sourcil, il ne comprenait rien à ce que son professeur lui disait. En quoi était-ce flatteur d'être taché d'un liquide blanc et visqueux ? Il disait ça sûrement pour le réconforter, comme un vilain mensonge pour le rassurer. Et pourtant, Eykaël ne le croyait qu'à moitié. Il regardait son professeur se lever du lit pour partir dans la salle de bain se nettoyer le torse. Eykaël, honteux, se sentit cependant vide, immobile et atteint d'une joie certaine et inédite. Une joie étrange qui ne l'avait pourtant jamais emparée auparavant. Et il attendit, regardant avec un air rêveur le plafond. Il avait une envie de dormir. Ce n'était pas comme si c'était pressant mais le marchant de sable semblait bien en train de jeter tout son sachet de sable dans les yeux du jeune homme. Sans détourner le regard de ce plafond uni, Eykaël sentit Shakespeare se coucher à ses côtés, profitant de passer un bras à côté de lui. « C’est normal, ne t’en veux pas trop pour tout… Ça montre ton plaisir, c’est bien. Mais ne va pas laisser traîner ça dans une fille ou tu vas finir papa » Il grimaça de plus belle, toujours gêné parce qu'il avait accompli. Cependant, la phrase sur la fille lui semblait totalement obscur. Pour lui les enfants naissaient bel et bien d'une graine que le papa déposait dans la maman, pas d'un liquide ? Ne voulant nullement déranger Shakespeare avec des questions qui lui sembleraient simplettes et idiotes, il ne dit rien, hochant simplement la tête.

« Tu veux faire autre chose ? » Aucune idée ne venait à l'esprit d'Eykaël. Quoique. Il avait toujours voulu d'un truc, que sa maman lui avait toujours étrangement refusé. Et là, il espérait que Shakespeare veuille. Souriant chaleureusement, il se décida à tourner la tête pour faire face à celle de son professeur et demanda timidement : « Des câlins et des bisous ? » C'était ça. Des câlins et des bisous. Il adorait ces deux contacts. Sur la bouche, sur le corps. Et cette question en amena une autre encore. Et là aussi, sa mère avait toujours refusée, voulant aussi un minimum d'intimité, encore pire lorsqu'elle avait un petit-ami. D'un ton tout aussi peureux et timide, il renchérit par une autre question : « Je peux dormir dans le lit avec toi ? Ou j'dois dormir dans le canapé ? »
Revenir en haut Aller en bas

wolf ✚ we're the wild ones
Shakespeare S. Moonstone

Shakespeare S. Moonstone


wolf ✚ we're the wild ones

∞ MESSAGES : 241

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël EmptyMar 25 Sep - 16:47


eykaël ∞ shakespeare

« l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël »

Je passais mon bras autour d’Eykaël pour le rapprocher de moi et lui demandais s’il avait une envie particulière. Pas de sexe, plus maintenant. Un questions-réponses pour apprendre à se connaître, un scrabble, un cours particulier de français (haha je déconne évidemment)… Ou alors un cache-cache, un chat, un concours de cocktail le plus dégueu… Je riais intérieurement, me sentant incroyablement seul dans ma bêtise, et petite moquerie. Même s’il ne savait pas, je m’excusais silencieusement, plus pour moi-même. « Des câlins et des bisous ? » Je souris, légèrement, et le serrais encore plus fort contre moi, profitant de son contact chaud. La couette était chaude, mais pas l’espace environnant. « Je peux dormir dans le lit avec toi ? Ou j'dois dormir dans le canapé ? » JE fis semblant de réfléchir, faisant preuve d’un superbe talent de comédien, pour lui faire croire ce qui n’était pas vrai. « Je ne sais pas… Je crois que c’est mieux qu’on arrête là et que tu retournes sur le canapé » Mon ton était un peu froid, ce qui contrastait complètement avec les caresses que je lui faisais sur le haut de son bras. Le pire, c’est qu’il dut y croire parce que son expression était des plus tristes et émouvantes. Je pouffais alors, ne pouvant continuer la blague ou il allait vraiment prendre ses affaires et aller dormir ailleurs. « Je rigole Eykaël, ne me prend pas au sérieux. Bien sûr que tu peux rester dans le lit. Avec moi. » Me penchant un peu sur lui, je venais chercher ses lèvres pour y déposer un baiser moyennement rapide mais pas moins tendre. « Il est quand même encore tôt tu sais, vu qu’on a pas mangé, et tout ça… » J’avais complètement la flemme de me tourner pour regarder le réveil, alors je me contentais de ma montre toujours à mon poignet, puisque je n’avais évidemment pas pris la peine de l’enlever pendant qu’on se déshabillait pour vivre ce que nous n’avions finalement pas fait.

D’ailleurs, nous étions toujours nus.

Cette pensée me fit sourire, même si Eykaël n’avait rien de l’adolescent pudique. Je ne l’étais pas tant non plus, mais même si je m’efforçais d’effacer ce genre de réflexions, il était mon élève. Et le prochain cours allait me paraître bien bizarre. « Tu veux me poser des questions ? En apprendre plus sur ma vie ? » Je connaissais à peu près tout de sa vie puisque tous les mauvais évènements qui lui étaient arrivés n’avaient été pour lui que des moments passagers et qu’ils s’arrangeraient, comme dans les contes de fées. Quoi qu’il en soit, je ne serai pas celui qui lui brisera son monde, parce que Dieu sait combien je n’ai pas eu une enfance réelle et à quel point elle est précieuse. On peut dire ce qu’on veut, j’ai l’air d’avoir une bonne vie après ce qui m’est arrivé, mais à l’intérieur, je suis complètement défoncé. « Demande moi n’importe quoi, je te dirai » Ou presque.

[HJ : je suis complètement désolée pour le temps de réponse, je me sens super mal… :/ ]
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé




l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty
MessageSujet: Re: l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël   l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

l'histoire éternelle touche de son aile shake et eykaël — ft, eykaël

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» SHAKE ☾ on est comme les pieds de la main.
» eykaël ∞ i'm not a hero.
» SHAKE ☾ faut j'me dégote un psy super balaise si je veux pas finir l'histoire en vrac.
» eykaël ∞ It's time to begin, isn't it ?
» hello dad, i'm your son. ∞ eykaël&iagan&malcom

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The name of his blood :: Cónaithe; residence :: Orchad Park :: High School-