« derrière l'écran »

PSEUDO/PRÉNOM ∞ gaublin/flora
TU VIENS D’OÙ ? ∞ par alexia, c'est-à-dire lennon
IMPRESSIONS ∞ vous avez trop fait du bon boulot, vous nous
vendez du rêve, et gratuitement en plus...
AVATAR ∞ ryan gosling
AUTRES ∞ vous êtes mes supermen
PS : oui j'ai osé mettre Sterek en 2e prénom... :P

prénom ∞ trois prénoms, trois choix étranges : shakespeare sterek jillians. il n'a jamais compris ce qui s'est passé dans la tête de ses parents quand ils ont du choisir... son frère n'a pas été gâté non plus; nom ∞ sans mensonge, moonstone. c'est assez amusant quand on sait que du côté de son père, le gène du loup se transmet depuis plusieurs siècles; âge ∞ vingt-six ans depuis peu, et c'est assez déprimant. beaucoup d'avantages dans la société vont jusqu'à vingt-cinq ans; date de naissance ∞ le 22 janvier 1986, date qu'il partageait avec son faux-jumeau; lieu de naissance ∞ il est né à kelso, tout simplement; métier/études ∞ professeur de français. il a toujours été très doué avec les langues étrangères. en plus de l'anglais, il maîtrise le français, l'allemand, l'espagnol et l'italien; situation financière ∞ à sa majorité, il a pu hériter de ses parents d'une assez grosse somme d'argent qui compense son salaire de professeur. il a un niveau de vie plutôt aisé, sans pour autant faire parti des plus riches; statut civil ∞ ce joli visage préfère être célibataire depuis le décès de sa fiancée. il enchaîne les coups d'un soir et préfère ne pas s'attacher aux femmes... ou aux hommes; groupe ∞ chathair óga; qualités ∞ shakespeare est un homme élégant, protecteur, énergique, gourmand, drôle, sportif, intelligent, tolérant mais pas trop et curieux; défauts ∞ mais il est aussi sarcastique, jaloux, autoritaire, impulsif, bon acteur, menteur s'il le faut, rancunier, possessif, orgueilleux; loup ∞ il est loup-garou par hérédité. son père l'était également, mais pas sa mère. son géniteur l'a griffé quand il avait dix ans pour “activer” le processus de transformation et lui apprendre à se contrôler; rang & meute ∞ loup bêta ambitieux + meute de la ville;

« On va où papa ? » Il se contente de sourire et va toujours plus loin dans la forêt. Il fait de bien plus grandes enjambées que moi, mais j’ai trop de fierté pour me plaindre. Alors je trottine derrière, et je fais attention aux branches par terre pour ne pas tomber. J’ai fêté mes dix ans il y a quelques jours et papa m’avait dit qu’il avait un autre cadeau, mais que ce cadeau était dangereux et qu’il fallait toujours être dans la forêt, loin de tout, quand je l’utiliserai. J’ai confiance en lui, alors je l’écouterai. S’il dit que c’est dangereux, alors je resterai ici pour jouer avec, je n’ai pas envie de me blesser ou de faire du mal aux gens. Je me cogne dans lui quand il s’arrête et on rigole un peu. J’aime bien rigoler avec lui. Quand je serai grand, j’aurai la même voix grave qui résonne partout et qui fait peur quand il veut faire peur, et qui rend content quand il veut faire plaisir. Quand je regarde autour de moi, je n’ai aucune idée de l’endroit où nous sommes, juste que c’est la forêt à cause des arbres. Il y a des rochers aussi, et papa me demande de m’asseoir parce qu’il a plein de choses à me dire et à me raconter. « Mais comment on va retrouver la maison ? » — #« Tu verras, je connais le chemin, je t’apprendrai. » Il y a un silence et tout ce que je trouve à faire, c’est de jouer avec mes pieds. Ça doit être important ce qu’il veut me dire, très important pour qu’il prenne autant son temps. « Tu sais que tu es différent de ton frère et que je suis différent des autres papa ? Nous avons… ce don. Nous sommes forts, rapides, nous avons des bons réflexes… Ce n’est pas pour rien » Je l’ai écouté parler longtemps, et même si de temps en temps, je ne comprenais pas très bien, je faisais semblant. Il m’a expliqué que nous étions des loups garous mais que c’était un secret, un gros secret qu’il ne fallait pas répéter, à personne. Maman elle, elle est au courant et elle est en train de l’expliquer à Lancelot, mais c’est les seuls qui doivent savoir, parce que si les mauvaises personnes découvrent qu’on n’est pas complètement humains, alors on est en danger. Je lui souris et il me chuchote qu’il doit me faire mal pour que je découvre ce que c’est assez tôt, et que je puisse me contrôler. Je n’ai aucune idée de ce que ça peut être d’être… un loup-garou. Alors je hoche la tête, c’est tout. J’ai confiance. Et d’un seul coup, je sens sa main puis quelque chose qui me griffe, et même si ça fait mal, je ne crie pas mais je serre les dents. Je sens quand même une larme, unique, rouler sur ma joue. « Voilà, tu vas voir à la pleine lune… » […] Si j’avais su, j’aurais peut-être demandé à attendre un peu, mais selon lui, plus je commence jeune, mieux je saurai me contrôler. Pour l’instant, il n’a pas vraiment raison. Je suis nul à ça. Je me laisse toujours guider par ma colère et mon côté animal, ce qui est très problématique à l’école. Lancelot aurait fait un bien meilleur loup que moi, lui il arrive toujours à tout faire. Mais papa m’emmène tous les mois dans la forêt, à chaque pleine lune, et si ça tombe sur un jour d’école, je n’y vais pas. Je sais que maman a peur que je fasse une bêtise. Je pense qu’elle a raison, mais je continue à travailler, parce qu’un jour, je serai comme papa.

« Non, c’est la pleine lune demain, je pourrai pas y aller ! Tu sais que j’ai du mal à me contrôler, surtout ce jour là, alors vas-y sans moi » — « Mais ce sera moins bien sans toi, on est équipe, tu te souviens ?! » J’étais touché, ça c’est certain, mais je devais aller en forêt avec papa, pour qu’il puisse m’empêcher de faire une bêtise. Tuer quelqu’un quand on a que douze ans parce que son père a eu un petit peu trop confiance en le transformant trop tôt, c’est pas super cool. Et je ne tiens absolument pas à être ce gamin de douze ans… Je n’ai pas envie de blesser quelqu’un, surtout que je ne m’en souviendrais même pas. Qu’est-ce qui est le pire ? Être sûr d’avoir fait du mal ou ne pas en être certain, et se poser des milliers de questions ? J’ai comme l’impression que je préfère savoir, pour pouvoir y remédier et ne pas recommencer. Parfois, je me demande si m’attacher avec de grosses chaînes n’est pas la meilleure solution… Mais papa est totalement contre, il veut vraiment que je surmonte mon côté animal, quitte à me donner un bon coup dans la face quand je vais trop loin. Il ne veut pas admettre qu’avoir forcé ma transformation était une mauvaise idée, que j’étais encore trop jeune. Moi je sais que c’était une erreur, la preuve : je ne peux pas aller à l’anniversaire d’un de nos supers amis parce que c’est la pleine lune. Ce jour et cette nuit là, chaque mois, je suis presqu’incontrôlable. Papa dit que si on s’en sert bien, être un loup-garou peut être un don mais pour l’instant, je ne vois pas ce qu’il y a de bénéfique… Ça me force à grandir plus vite, à prendre certaines de mes responsabilités, et je viens tout juste de fêter mes douze ans. C’est un peu tôt.
Lancelot semble comprendre, parce que lui aussi vit avec ça depuis deux ans, même s’il n’est pas directement concerné. Parfois quand je le regarde, je ne peux pas m’empêcher de penser que nous sommes très différents pour des faux-jumeaux. Physiquement, la ressemblance est assez forte, c’est normal… Mais nous n’avons pas vraiment le même caractère, et cela est sûrement dû à nos histoires respectives. Lui vit tel un humain quand moi je dois vivre tel un loup-garou. Je me demande lequel de nous est le plus chanceux… Aujourd’hui, en raison de l’anniversaire demain, je pense que c’est lui. Mais papa trouve toujours les bons mots pour me rappeler que je dois avoir confiance en moi, heureusement. « Allez viens on sort, je vais te lancer la baballe » Je lui donnais une tape dans le dos pour répondre à sa blague recyclée, et ouvrais la marche vers le jardin. […] « Papa ! Maman ! » Jamais je n’avais eu aussi peur. La maison d’à côté avait pris feu en quelques secondes, et le feu s’était propagé jusqu’à la nôtre, alors que nous étions dans le jardin à l’arrière. Lancelot me prit la main, et j’en profitais pour la serrer très fort. Si nous voulions sortir, il fallait traverser la maison qui serait bientôt envahie par les flammes. Je cherchais un moyen de le faire, je voulais que ce satané don serve enfin à quelque chose, mais la peur me paralysait. Ce feu était effrayant. Soudain, papa et maman sortirent de la maison, le visage noirci et les traits durs. Ils avaient trouvé un chemin ?! Nous avons couru vers eux pour les prendre dans nos bras. On était sauvés. Mais responsables, ils nous ont vite repoussés pour qu’on puisse partir ; la maison commençait déjà à s’écrouler. L’air était quasiment irrespirable, il fallait qu’on se dépêche. J’imitais les autres membres de ma famille en portant mon pull à mon nez pour pouvoir respirer. Je sentais les battements de mon cœur accélérer, et s’il continuait à augmenter ainsi, j’allais vite atteindre un rythme trop élevé… Et la catastrophe se transformerait en un cauchemar réel. J’ai senti la main de papa et Lancelot glisser. « Cours, Shakespeare ! Cours ! », m’ont-ils tous crié. Et c’est ce que j’ai fait, les pensant derrière moi.

Plusieurs poutres sont tombées.

J’étais seul dehors.

« Je vais faire quelques courses, je prends Melody avec moi puisque t’es sous la douche ! » Je la mettais dans sa poussette et quittais l’appartement sans oublier les clés. Beaucoup dans mon entourage nous trouvent trop jeunes pour élever un enfant, à vingt-deux ans, mais on n’a pas eu le courage de lancer une procédure d’avortement ou de la faire adopter. En fait, commencer une famille, ce n’est pas si mal. Surtout quand, comme moi, on a perdu la sienne très tôt et qu’on a dû être placé dans des familles d’accueil. Et puis, on a vachement de chance, Melody est un ange… Je redoutais vraiment le métier de père, mais avec elle, ce n’est pas si difficile. Ou alors j’ai un bon instinct paternel, je ne sais pas. Mais elle ne nous réveille pas toujours la nuit, par exemple, et elle est très sage. D’un autre côté, elle n’a que quelques mois… Quelles bêtises pourrait-elle faire si elle ne sait ni parler, ni marcher ?
J’ai quitté l’Écosse après ma majorité, pour m’installer à Cardiff, allez savoir pourquoi. Une grande ville qui reste assez calme, sauf aux alentours du Millenium Center. J’ai rencontré Rose il y a maintenant trois ans ; ça a été le coup de foudre, en boîte de nuit étonnamment. Qu’elle tombe enceinte de Melody était totalement un accident, mais on a décidé de prendre nos responsabilités et de l’élever. C’est toujours mieux d’être avec ses deux parents, je sais de quoi je parle. Il y a quelques mois, on a trouvé ce petit appartement dans le centre, à louer, et on s’est lancé dans la vie de famille. Je n’avais jamais pensé occuper la place de père aussi tôt dans ma vie, mais ce n’est pas déplaisant. J’ai l’impression que l’appart’ pourrait exploser tellement l’amour y est foisonnant… C’est fou ce que peut apporter un bébé. Je me demande comment mes parents ont vécu cette période, avec Lancelot et moi. Est-ce qu’on était des crapules ? Est-ce qu’on était docile ? Je n’en ai aucune idée, et je ne le saurai jamais.
J’allais directement au rayon des fruits et légumes. Rose est du genre super stricte sur les repas… On mange toujours très équilibré. Ça m’a changé de mes plats de pâtes ou de mes McDo’. Parfois, j’aimerais bien manger comme un cochon, comme avant, mais pour être honnête, je n’ose pas trop m’opposer à elle. Elle peut devenir un vrai monstre quand elle s’énerve. D’ailleurs, en parlant de monstre, je ne lui ai toujours pas avoué ma nature, et j’ai vraiment très peur pour Melody. J’ai peur qu’elle soit comme moi, qu’elle ait hérité de ce putain de gène à la noix qui pourrait détruire sa vie. En tous cas, si elle est comme moi, je ne ferai pas la même erreur que mon père, j’attendrai qu’elle soit une adolescente pour l’aider et lui apprendre à se contrôler. Parce que oui, je sais comment me contrôler maintenant. Je me raccroche à eux : papa, maman, Lancelot. Surtout Lancelot, mon presque double. En pensant à eux, j’arrive à me raccrocher à mon humanité, et c’est le plus important.
Je sortis de mes pensées et continuais mes courses, conscient que je devais avoir un comportement bizarre à avoir le regard plongé dans des courgettes. D’ailleurs, elle voulait des courgettes ? Je décidais que non, moi qui déteste ça… Je terminais vite la tâche, voulant être de retour à l’appartement quand Rose sortira de sa douche. Je passais en caisse quand plein de gens à l’extérieur se mirent à crier à tout va et à s’exclamer. « L’immeuble est en feu ! L’immeuble est en feu ! » Je payais rapidement et sortis avec Melody pour voir d’où venait l’incendie et la fumée.

« Rose ! Laissez-moi passer, c’est mon appartement ! Rose ! » Parmi toutes les personnes sorties de l’immeuble, je la cherchais, je voulais la trouver, elle était forcément dehors. Si non, je devais y aller, la sauver. Je ne pouvais pas perdre quelqu’un d’autre, et encore dans un incendie. Elle ne pouvait pas me faire ça, pas à moi. Melody s’était mise à pleurer à cause de la fumée qui se dégageait des fenêtres et qui devait lui piquer les yeux. Abandonnant courses et poussette, je la pris dans les bras et cherchais sa maman. De tout mon cœur, de toute mon âme, je désirais la trouver. Mais il n’en fut rien. Les pompiers m’empêchèrent de passer, et la douleur de la possible perte était si grande que mon côté animal ne prit pas le dessus. Je me sentais impuissant, tandis que les héros, humains, essayaient d’entrer dans l’immeuble. […] « Je suis désolé Melody… Mais c’est pour ton bien… Tu seras mieux dans cette famille, plutôt qu’avec moi. Je ne peux pas m’occuper de toi tout seul, je n’en ai pas le courage… » Elle me regardait de ses petits yeux bleus, ne comprenant rien à ce que je disais. Mais c’était plus pour moi, pour me consoler. « Tu lui ressembles trop, c’est beaucoup trop dur… Mais je viendrai te voir, vers tes douze ans. Je viendrai te voir, parce qu’il se pourrait que tu aies hérité d’un grand cadeau… » Je déposais un baiser sur son front et la passais au couple qui désirait l’adopter. Ils ne pouvaient pas avoir d’enfant, et le charme de Melody avait tellement fait son effet, qu’ils avaient accepté toutes mes conditions. Je le savais, j’en suis sûr : il vaut mieux pour elle qu’elle soit élevée par ce couple, plutôt que par moi. Je le fais pour elle. « Je t’aime ».

Toujours parfait comme d'habitude , la fin elle est poignante et c'est quoi cette dérobade dans la dernière question ? èé Je ne te le pardonnerais JAMAIS.



Afin de nous faciliter la tâche, nous te demandons de ne pas oublier d'aller recenser ton avatar dans le sujet spécifique. Une liste des métiers est disponible ici, va donc la consulter pour avoir un job et signale le. Si tu es un loup-garou, ta place dans la meute que tu as choisi doit être signalée ici. Et pour finir, tu pourras faire un tour du côté de la gestion des personnages pour demander des liens et des sujets