Le son de la télé faisait office de bruit de son. Tu ne l'écoutais même pas, bien trop occupé à tes affaires de chasseur, toujours et encore la même histoire. Retrouver les assassins, les loups-garous qui avaient causé cet incendie. Ils avaient fuit, pendant un temps, tout comme toi, avant, mais avec ces nombreuses attaques, aucun doute, ils étaient de retour, et tu rêvais littéralement de tomber sur le coupable. Tu voulais sa vie, lui ôter et le détruire. C'était ton but ultime, c'était ainsi. Mais voilà, avant d'arriver à ce stade, une multitude d'étapes s'interposaient. Génial. Mais tu n'as pas le choix. Ton téléphone sonne. Tu t'en empares. Tu regardes furtivement de qui ça vient. Jelyan. Etrange. Tu regardes le message. Une nouvelle piste ? Ca peut être intéressant. Tu la remercies, avant de te préparer pour un petit tour dans la forêt, histoire de vérifier les alentours. Tu étais devenu ce qu'on appelle un homme respecté en ville. Avec l'héritage de ta famille, le rang qu'elle avait dans la ville, c'était presque une évidence que tu aies une telle place, même si toi, tu aurais préféré autre chose. Oui. Rester discret était une tactique qui t'allait mieux. Jouer dans l'ombre pour mieux frapper. Apparemment, ta famille n'était pas de ce point de vue. Non, vu le nombre d'interventions qu'elle avait effectué dans la ville, la discrétion et l'anonymat n'étaient pas permises. Tant pis. Tu ferais avec. Tu n'avais pas le choix. Tu descends à la cave et te diriges vers ce grand placard ornant tout un mur. La cave de la maison rassemblait des tas de choses qui devaient rester enfermées et ne sortir que la nuit. Personne ne devait savoir le secret familial, c'était ainsi fait. Tu ouvres les portes en bois, et cherches un petit quelque chose. Tu t'empares de cette arme, que tu enfiles dans ton pantalon de costume. Très discrètement. Elle allait rester à sa place, à moins qu'une boule de poil décide de pointer le bout de son nez. Dans ce cas là, tu aviserais. S'il t'attaque, tu te défends. C'est le code. C'est comme ça. Bref. Tu entends alors la sonnerie de la porte. Tu te demandes qui ça peut bien être. T'attendais personne pourtant. Tu décides d'aller voir. Très vite, tu te retrouves devant la porte, que tu ouvres. Tu n'as pas le temps de placer un mot que le jeune homme déballe son histoire. « Coucou monsieur. Ma maman a dit que vous étiez mon papa. Euh, voilà, elle m’a donné ça. » Tu restes de marbre, tout en prenant quand même le bout de papier. Un acte de naissance. Tu lis. Consciencieusement. Merde. Tu relis. Merde. Une blague ? Un tordu ? Tu remontes le regard vers lui, l'observant. Lui, ton fils ? Il avait quoi ... dix-sept ans ? Peut-être plus, peut-être moins. Tu cherches le nom de la mère, et tu reçois comme une claque monumentale. Aucun doute. Tu la connaissais cette blonde. Oui. Elle avait même voulu te parler avant que tu ne remettes plus les pieds là-bas. Un hasard ? Tu n'en sais rien, mais tu ne sais toujours pas quoi dire. « Je ... hum ... Je vois ça, mais ... Où est-elle ? Et qu'est-ce que tu fais là ? Comment tu m'as trouvé ? D'ailleurs ... tu t'appelles comment ? » Trop de questions, tu en avais encore tout un stock. Sans réfléchir, tu poussas un peu plus la porte d'entrée pour lui laisser le passage s'il voulait entrer. C'était peut-être qu'une simple visite de curiosité ? « Tu veux peut-être entrer ? » Tu ne voulais pas être brutal, ni rien, mais tu venais de faire un saut dans le vide. La même chose. Toi, père ? Franchement ... Tu n'avais pas prévu ça dans ton emploi du temps en te levant. En plus, tu n'arrêtais pas de le fixer, cherchant une ressemblance ou non d'ailleurs, quelque chose qui t'aiderait à comprendre.

« Je m’appelle Eykaël Gabin Limsey ... Eh beh en fait … ma maman m’a laissé au bord de la route. Et elle m’a dit que je devais aller retrouver mon père … toi. Mais comme c’était loin la maison il y a un monsieur qui m’a pris et aujourd’hui il m’a déposé ici. » Iagan restait totalement sans voix alors que le jeune homme entrait chez lui, simplement. Il restait totalement abasourdi. Sa mère avait vraiment osé faire ça ? Hendrix l'avait abandonné sur le bord de la route en lui disant qui était son père. C'est tout ? C'était bien son genre, il n'était pas plus étonné en fait. Au fond, elle s'était bien barrée sans lui dire un seul mot du jour au lendemain alors qu'ils étaient censés être en couple n'est-ce pas. Donc ça ne devait pas tellement le surprendre. Et pourtant. Laisser son fils. Seul. Merde. Dans une telle ville, c'était pas malin, il aurait pu se retrouver mort ou pire mordu par un loup à qui il aurait parlé de son père. Oui, Hamilton était connu dans la ville, certains loups savaient qu'ils étaient des chasseurs, d'autres non. En tout cas, cette histoire était étrange. Il referma donc la porte, et regarda la jeune homme observer autour de lui. « Est-ce que tu aurais du chocolat chaud ? Et … je pourrais voir ma chambre ? » Le brun ne put s'empêcher d'étirer un sourire sur ses lèvres. C'est lui ou ce jeune homme était totalement naïf, légèrement superficiel, un peu comme s'il vivait dans un rêve ? Totalement son opposé en fait. Mais borde, pourquoi il souriait ? Il voulait une chambre ? Il en avait des chambres, c'est vrai, mais il aurait pensé que ce jeune homme aurait posé d'autres questions que ça, c'est vrai. « Je dois avoir du chocolat chaud dans la cuisine, suis-moi. » Commença-t-il alors, se dirigeant dans la cuisine, le laissant le suivre. La chambre ? Il la verrait après. « Je te montrerai ta chambre ensuite, par contre ... Hendrix, ta mère, elle est partie où ? Enfin, elle va revenir ? Je t'avoue que j'ai du mal à comprendre, je ne savais même pas que j'avais un fils. » Il marqua une pause quand quelques coups sont frappés à la porte. « Iagan, c'est Malcom ! » Son frère, peut-être une échappatoire, en tout cas, Iagan n'allait pas cracher sur la présence de son frère, qui malgré qu'il soit le petit frère, allait faire office de repère ! « Malcom, frère de Iagan ... Je dérange ? » Le brun avait un léger sourire crispait, normal une telle question. « Malcom, je te présente Eykaël, mon ... fils. » Il regarde son frère dans les yeux, captant toute son attention, lui montrant que ce n'était pas une stupide blague, ni rien de tout ça, mais aussi qu'il avait bien besoin d'aide. Lui, père ? Ouch. Il n'était pas préparé à tout ça. Ian alla donc se cacher dans les placards à la recherche de quoi faire un chocolat chaud. Il devait en avoir, rien que pour ces petits qu'ils entrainaient, il devait en avoir. Il sortit une sorte de dosette pour ces nouvelles machines tellement pratique, et prépara ça, avant de reposer son regard sur Eykaël. Bon dieu, son fils. Quel âge avait-il d'ailleurs ? Il ne se souvenait plus de sa date de naissance ...

« Je dois avoir du chocolat chaud dans la cuisine, suis-moi. Je te montrerai ta chambre ensuite, par contre ... Hendrix, ta mère, elle est partie où ? Enfin, elle va revenir ? Je t'avoue que j'ai du mal à comprendre, je ne savais même pas que j'avais un fils. » Eykaël sourit, heureux d'apprendre que son nouveau et vrai papa avait du chocolat chaud. Certains étaient drogués à la caféine. Cependant, lui, non. C'était le bol de chocolat chaud. Un le matin, un à quatre heures et un le soir avant d'aller dormir. Trois bols dans la journée.

Pour ce qui est de sa mère, il ne savait pas où elle était partie, ni même si elle allait revenir. Enfin, dans l'esprit du jeune garçon, sa mère reviendrait. Elle ne pouvait pas partir pour la vie. Et pour le jeune Limsey, tout ça ressemblait à des vacances indéterminées. Pour une durée indéfinie. Sa mère avait même pris soin de lui noter son numéro de portable sur un bout de papier bien caché dans la poche de son pantalon. Sauf qu'il ne le donnerait à personne, il ne mettrait personne au courant. Ce serait son petit secret à lui et à sa mère. Et timidement, il répondit : « Elle ne m'a rien dit. Elle m'a juste laissé comme ça. »

Avant même qu'Eykaël se mette à renchérir avec une autre phrase, quelques coups résonnèrent à la porte. De la visite. Sans doute, c'était sa maman venue le chercher. Il y avait une partie de lui qui voulait ça parce que sa mère commençait à lui manquer. Et l'autre qui ne voulait pas, impatiente de voir sa chambre et de vivre quelques temps dans cet univers. Tournant la tête pour voir qui c'était, Eykaël se mit à fixer bizarrement le nouveau venu. Il ressemblait quelque peu à son papa. Un grand mystère qui venait d'être résolu en un instant à l'entente de sa réponse : « Malcom, frère de Iagan ... Je dérange ? » Les yeux du petit Limsey se mirent à pétiller instantanément. Et sans même hésiter, instinctivement, Eykaël se jeta dans les bras de Malcom, l'enlaçant de ses maigres bras. « Maman m'avait pas dit que j'avais un tonton ! C'trop géniiiiiiiial. » -Du même ton que la petite fille de Moi, moche et Méchant-. En moins d'une heure, il venait de connaître son vrai papa, puis son tonton. A trois, ils feraient les Totally Spies Nouvelle Génération Version Boyz. Ou une sorte de boys band avec des lunettes de soleil. Mais la réalité venait de prendre un autre tournant, Eykäel pensant néanmoins à son avenir d'une façon superficielle : « Ah oui ... euh, est ce que j'ai des vêtements ? Et un pyjama tout doux ? .. Et euh pour le lycée ? »

L'arrivée de son frère ne pouvait pas tomber mieux, c'est ce que se répétait Iagan. Oui, car là, immédiatement, il était tout simplement pris au dépourvu, il avait l'impression d'avoir à faire à une mauvaise blague. Mais les meilleures blagues sont souvent les plus courtes, alors peut-être que dans quelques instants le sérieux allait revenir et ce petit Eykaël allait tout lui révéler ? Peut-être ... Peut-être pas. « Maman m'avait pas dit que j'avais un tonton ! C'trop géniiiiiiiial ... Ah oui ... euh, est ce que j'ai des vêtements ? Et un pyjama tout doux ? .. Et euh pour le lycée ? » Iagan croise le regard de son frère, une explication ? Il n'en a pas, vraiment pas. Ce petit était totalement ... Innocent ! Il était naïf, superficiel, totalement déconnecté de la réalité, surement surprotégé, et ses dires le confirmer. Il débarquait dans une nouvelle ville, rencontrait son père pour la première fois et s'inquiétait du tissu de son futur pyjama. Vraiment. Qu'est-ce qu'il pouvait répondre à ce genre de choses ? Il n'en avait aucune idée. « Je n'ai aucune affaire pour toi Eykaël, je euh ... Hendrix aurait pu prévoir merde. » Il ruminait dans son coin, trop de questions lui passaient par la tête pour qu'il arrive à se concentrer. Le lycée ? Il avait quel âge ? Mentalement surement moins que réellement. Mais Iagan ne pouvait pas en vouloir au petit, c'était impressionnant comment il était tellement rêveur, tellement docile. Le chasseur ne faisait même plus attention à la situation, il avait totalement oublié ce qu'il allait faire avant que son fils débarque d'il ne sait pas trop où, il avait oublié l'arme à feu qu'il avait à sa ceinture, bien cachée, il avait oublié la présence des deux personnes, il avait oublié le bol qu'il avait entre les mains. Tout ce qu'il réussit à faire fut de tirer une chaise et de s'y assoir avant d'apercevoir le regard moqueur de son frère. C'est ça, qu'il rigole, mais lui aussi allait participer à cette nouvelle vie, Iagan ne pouvait pas gérer tout seul. Il ne s'en sentait vraiment pas capable. « Et sinon, ça fait longtemps que tu es là ? » Cette phrase réveilla Iagan qui replongea dans la conversation. « Peu de temps chez moi, juste avant que tu ne débarques, sa mère l'a laissé sur le bord de la route sans rien lui dire. T'imagines ? C'est exactement le même coup qu'elle m'avait fait, elle était partie sans rien dire et ... Bref. » Oui, ne pas trop en dire, maintenant il comprenait pourquoi elle était partie à l'époque ! Elle était tombée enceinte et avait fuie, puis était revenue, mais cette fois-ci, ce fut lui qui s'en alla de part l'annonce de la mort de leur mère. « Tu vas donc rester ici jusqu'à ce que ta mère ... revienne. » Iagan avait comme le pressentiment que sa mère n'allait pas revenir. Ou alors pas tout de suite ... Angoissant comme situation.

« Je n'ai aucune affaire pour toi Eykaël, je euh ... Hendrix aurait pu prévoir merde. » Eykaël poussa une grimace sur son visage virant à une mine assez boudeuse. Sans vêtements, comment allait-il faire ? Il fallait bien qu'il se change. Et pour Eykaël porter les mêmes vêtements deux jours de suite était déjà beaucoup trop. Sa mère faisait souvent la lessive. Plusieurs lessives en une semaine avec la tonne de vêtement que mettait le jeune homme dans la panière à linge. Se voulant rassurant, il répondit avec un ton de résolution : « On ira faire les magasins, hein ? » Cependant, Eykaël remarqua que son père s'était évaporé dans le monde des pensées, des rêves et qu'il n'était point vraiment concentré. Il semblait vraiment bouleversé à ce point-là de voir son fils pour la première fois ? Peut-être qu'au fond, c'était choquant. « Eykaël, c'est ça ? Je ... suis professeur d'histoire au lycée, on va sûrement se croiser. » Ooohw. Le petit sourit face à l'annonce. Avoir un professeur d'histoire dans la famille pouvait être très avantageux pour lui. Dans le passé, tous ses professeurs, qui ne le connaissaient guère, n'arrêtaient pas de lui faire des remarques, de le critiquer accentué d'une mauvaise note. Ses yeux luisirent d'espoir lorsqu'il prononça, tout curieux : « Oh ! C'est chouette. Tu me mettras que des bonnes notes, hein ? » Eykaël s'imaginait déjà avec un A inscrit en gros sur sa copie en lettre encrée de rouge. Et lorsqu'il aurait la feuille il la conserverait pour la montrer à sa mère. Elle serait sans doute fière de lui s'il arrivait à obtenir un résultat correct. Cependant une autre question vint troubler les lèvres du jeune frère Hamilton lorsqu'il lui tendit enfin la tasse de chocolat chaud qu'il convoitait. « Et sinon, ça fait longtemps que tu es là ? » « Peu de temps chez moi, juste avant que tu ne débarques, sa mère l'a laissé sur le bord de la route sans rien lui dire. T’imagine ? C'est exactement le même coup qu'elle m'avait fait, elle était partie sans rien dire et ... Bref. Tu vas donc rester ici jusqu'à ce que ta mère ... revienne. » Les yeux d'Eykaël s'écarquillèrent instantanément. Quoi ? Etait-il en train de dire du mal de sa mère ? Les sourcils froncés, il pointa du doigt son paternel et d'un ton faussement en colère, il déclara : « HEY ! C'est toi qui a abandonné ma maman ! Elle me l'a dit ! » Pour le coup, sa mère avait eu raison à propos de son père. C'était un menteur égoïste qui adorait jouer sa victime et qui, en prime, l'avait lâchement abandonné. Buvant une brève gorgée de son chocolat chaud, le jeune homme posa fermement la tasse sur la tasse avant de déclarer sur le même ton : « Je vais aux toilettes.» Il espérait que son mécontentement fasse réfléchir un peu son père sur ses actes passés. Se dirigeant vers l'escalier, il monta afin de découvrir l'étage de la demeure. Toutes ces émotions lui avaient donné envie de faire ses besoins. Il repoussa ses envies d'aller voir sa chambre sûrement préparée pour chercher l'endroit où se trouvait les toilettes. Et à la troisième porte ouverte, il trouva enfin la cuvette convoitée par son bas-ventre. S'asseyant confortablement, il déboutonna son pantalon afin de faire tomber son slip et de se soulager.

« HEY ! C'est toi qui a abandonné ma maman ! Elle me l'a dit ! » Iagan, comme d'habitude, resta de marbre face à la réaction de son ... fils. Vraiment, lui, qui était parti ? Oui, en quelques sortes, mais c'était elle qui était parti en premier, et puis au pire, qu'est-ce qu'il en avait à faire ? il n'y était pour rien selon lui, il n'avait absolument rien à se reprocher, ou tout de moins, il tentait de se conforter dans cette optique pour lui éviter cette réalité qu'il avait un fils de dix-sept ans ou presque. Il haussa les épaules alors que le jeune homme s'en alla aux toilettes. Iagan ne bougea pas, le laisser filer, appréciant légèrement qu'il s'éloigne un peu. Toute cette pression sur ses épaules était un peu trop forte pour lui. En plus, il avait l'intime conviction qu'il ne pouvait pas non plus se perdre dans la maison, certes, il ne trouverait pas les toilettes du premier coup, mais il n'allait pas non plus se perdre pendant trois mois dans la villa. Bref. Il se concentra sur son frère qui avait fait irruption au meilleur moment, le mieux choisit. « Là, t'as fait fort. ... C'est quand même dingue et... Comment va-t-on faire pour les réunions avec les autres et même pour le magasin ou encore... Il ne va pas en revenir... » Iagan, s'approcha de son frère pour qu'il évite de parler trop fort, il ne faudrait pas qu'il entende leur conversation, sinon, il savait déjà comment lui présenter la chose, par pur hasard. « Tu es hilarant ... J'ai pas fais fort, je ne savais rien de cette histoire, et puis, c'est peut-être des papiers falsifiés, franchement, regarde ce petit, il est ... Il n'est pas fait pour notre monde, il va se faire bouffer tout cru, sans aucun jeu de mots. » Il soupira, avant de s'assoir sur une des chaises de la cuisine, fixant toujours son frère. « Comment tu vas lui présenter ça ? Viens fiston, qu'est-ce que tu préfères ? Arbalète, arc ou bien arme à feu ? » Il leva désespérément les yeux au ciel. « Je ne vais rien lui dire. Les réunions se passeront comme d'habitude, dans les sous-sols, il n'aura pas le droit de venir, il n'en saura rien. Il n'en a pas besoin, si ça se trouve, sa mère va venir le chercher dans quelques jours. Ca ne sert à rien de le mettre au courant de cette réalité, il risquerait de très mal réagir et nous n'avons pas besoin de ça pour le moment, je préfère le protéger à ma manière. » Oui, il était décidé à le garder dans l'innocence qu'il reflétait, et le laisser à ses idéaux tellement futiles.